dimanche, mars 9, 2025
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Une militante de l’UFDG victime de menace : ses avocats dénoncent une campagne d’intimidation

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 Depuis son retour à Conakry après une participation à un forum à Abidjan, Madame Maïmouna Bah, militante de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), fait face à une situation des plus préoccupantes. Accusée de « troubles à l’ordre public », elle dénonce une vague d’intimidations et craint même pour sa sécurité et celle de sa fille de cinq ans.

Une menace persistante ?

Selon son collectif d’avocats, des « informations concordantes » font état d’une tentative d’enlèvement imminente. Autour de son domicile, des individus suspects et des véhicules non identifiés auraient été observés à plusieurs reprises, plongeant Madame Bah dans une insécurité permanente. Une atmosphère inquiétante qui a suscité stupeur et indignation au sein de sa famille et de son parti politique.

Une accusation rejetée en bloc

Face aux accusations portées contre elle, Maïmouna Bah ne mâche pas ses mots. Elle dénonce des « mensonges diffamatoires » visant à ternir son image, briser son engagement politique et réduire au silence toute voix dissidente. Militante de longue date, elle rappelle que son combat a toujours été pacifique et repose sur des principes de justice, de démocratie et de respect des droits humains.

Un recours à la justice

Ne comptant pas se laisser intimider, Madame Bah a décidé de porter plainte contre X auprès du Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry. Son collectif d’avocats exige que toute la lumière soit faite sur les menaces et intimidations dont elle se dit victime.

Une question de droit et de liberté

Les avocats s’appuient sur plusieurs articles de la Charte de la Transition, qui garantit les libertés fondamentales et interdit toute arrestation arbitraire. Ils rappellent notamment que la loi protège la liberté d’engagement politique et assure le droit à la défense dès l’instant d’une interpellation.

Alors que l’affaire prend de l’ampleur, une question demeure : Madame Maïmouna Bah est-elle réellement sous surveillance ou est-ce une stratégie politique pour dénoncer une restriction des libertés ? Dans tous les cas, cette affaire vient raviver le débat sur la protection des militants d’opposition et le respect des droits fondamentaux en Guinée. Reste à savoir si la justice s’emparera de cette affaire avec toute l’impartialité requise.

Laguinee.info

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