Lors de l’assemblée générale du RPG Arc-en-ciel ce samedi 22 février 2025 à Gbessia, l’ancien député Mohamed Lamine Kamissoko n’a pas mâché ses mots sur la situation sécuritaire et socio-économique en Guinée. Selon lui, l’insécurité s’est aggravée sous la transition dirigée par le Général Mamadi Doumbouya.
Une insécurité grandissante ?
Mohamed Lamine Kamissoko a dressé un tableau sombre de la sécurité en Guinée, évoquant des cas récents de violences. « On disait qu’à l’époque du professeur Alpha Condé, la population n’était pas en sécurité. Et aujourd’hui ? Mercredi dernier, M. Sacko a été enlevé, et une jeune douanière a été tuée par balle à la SIG Madina. Ce ne sont que deux exemples récents, sans compter les cas signalés à l’intérieur du pays », a-t-il déclaré devant les militants du parti.
Ces propos viennent renforcer un débat récurrent sur l’efficacité des politiques sécuritaires actuelles et la perception d’un climat d’insécurité persistant.
Un niveau de vie en déclin ?
Au-delà de la sécurité, l’ancien député s’inquiète de la précarité croissante. Il a rappelé qu’à l’époque du professeur Alpha Condé, des initiatives comme l’ANIES (Agence nationale d’inclusion économique et sociale) avaient été mises en place pour redistribuer les revenus miniers et soutenir les citoyens.
« Dans un passé récent, l’ANIES permettait d’aider directement les citoyens, même sans qu’ils aient à faire de démarches », a-t-il insisté, sous-entendant une rupture avec cette dynamique sous la transition actuelle.
Un appel à des réformes urgentes
Face à ces constats, Mohamed Lamine Kamissoko pointe du doigt « une gouvernance inefficace » et appelle à des solutions urgentes pour améliorer la sécurité et les conditions de vie des Guinéens.
Ses critiques traduisent une frustration grandissante au sein d’une partie de la classe politique sur la gestion des affaires publiques en Guinée. Elles posent également une question de fond : quelles réponses les autorités actuelles comptent-elles apporter à ces préoccupations ?
Laguinee.info
