«L’or n’a pas disparu». C’est le message qu’a tenu à marteler Ousmane Gaoual Diallo ce mercredi lors d’une conférence de presse sur l’affaire des quatre tonnes d’or présumées disparues à Dubaï. Une déclaration qui relance les débats sur cette affaire qui a secoué l’opinion publique et fait trembler des institutions.
Selon le ministre, les rumeurs de disparition ne seraient que le résultat de doutes administratifs ou logistiques. « Si l’or avait disparu, il aurait fallu sanctionner. Mais ce n’est pas le cas », a-t-il affirmé avec insistance, comme pour couper court à toute polémique.
Une affaire de responsabilités, pas de perte
Pour Ousmane Gaoual, l’enjeu ne réside pas dans une perte matérielle, mais dans la clarification des responsabilités des différents acteurs impliqués. « Si beaucoup d’acteurs sont soupçonnés, ce n’est pas pour rien. Les enquêtes judiciaires détermineront s’ils sont coupables ou non », a-t-il ajouté, tout en dénonçant les attaques visant à discréditer certaines personnalités ou institutions.
Rappelons que cette affaire avait conduit à l’arrestation du gouverneur et du vice-gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG). Mais, après des investigations et des auditions, les conclusions sont tombées : l’or est toujours là. Ces hauts responsables ont donc été remis en liberté.
Une tempête judiciaire en vue
Malgré ces clarifications, l’affaire est loin d’être close. Les enquêtes se poursuivent pour retracer le parcours de l’or et établir les responsabilités de manière définitive. Une situation qui soulève des interrogations sur la gestion des ressources nationales et la transparence des institutions.
En attendant, Ousmane Gaoual Diallo appelle à la prudence et invite à ne pas alimenter une polémique qui pourrait nuire à la crédibilité du pays : « Nous devons laisser la justice faire son travail. »
Affaire à suivre
IAC, pour Laguinee.info