Ce samedi, une marée de militants et sympathisants du MoDel a investi le siège du parti pour exprimer leur indignation. Armés de pancartes et de slogans incisifs, ils exigent la libération de leur président, Aliou Bah, condamné en première instance pour offense au chef de l’État.
Pour ces partisans, la sentence est jugée injuste et politiquement motivée. « Nous ne lâcherons rien tant qu’il ne sera pas libre ! » scande un militant en colère, refusant d’accepter ce qu’il qualifie de « musellement des voix dissidentes ».
Le MoDeL loin de se laisser abattre, hausse le ton et réclame un examen rapide de l’appel introduit par son leader, dont il martèle l’innocence. « Aliou Bah n’a fait qu’exprimer son opinion, rien ne justifie une telle condamnation ! » s’insurge un membre influent du parti.
Dans une atmosphère électrique mais pacifique, les manifestants jurent de poursuivre la mobilisation jusqu’à obtenir gain de cause. Le siège du MoDeL devenu l’épicentre de la contestation, vibre au rythme des revendications.
Cette affaire, qui suscite déjà un large débat au sein de l’opinion publique, pose une fois de plus la question de la liberté d’expression dans le pays. Le parti MoDeL réussira-t-il à faire entendre sa voix ?
Laguinee.info