C’est désormais officiel ! Sous l’œil attentif du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), Lansana Kouyaté a été investi candidat du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) à la prochaine élection présidentielle. Un choix sans grande surprise, mais qui relance les débats sur l’avenir politique du pays.

Le congrès du PEDN, marqué par une ferveur militante palpable, a vu la réaffirmation du leadership de l’ancien Premier ministre. Les résultats issus des urnes internes ne laissent aucune place au doute : Lansana Kouyaté reste l’homme providentiel du parti, porté par une vision de redressement national et de développement inclusif. Mais derrière cette investiture, une question demeure : le PEDN peut-il réellement transformer l’espoir en victoire dans un paysage politique plus que jamais fragmenté ?

Les partisans du PEDN y croient dur comme fer. Pour eux, leur candidat incarne la stabilité et l’expérience nécessaires pour sortir le pays de l’impasse actuelle. « C’est l’homme de la situation », scande-t-on fièrement dans les couloirs du congrès. Du côté de l’opposition, certains ironisent sur un retour en arrière, tandis que d’autres saluent un candidat de poids dans la course à la magistrature suprême.

À l’approche des élections, la mobilisation autour de Lansana Kouyaté s’intensifie, portée par des slogans prometteurs et une stratégie de communication axée sur le renouveau. Toutefois, les défis restent nombreux : rassembler une base électorale au-delà du cercle fidèle, convaincre une jeunesse en quête d’avenir et, surtout, faire face à une concurrence féroce.

Le PEDN aura donc tenu toutes ses promesses en plaçant Lansana Kouyaté sous les projecteurs. Reste à savoir si l’espoir du PEDN pourra se traduire en un véritable plébiscite national.

Laguinee.info