Il est des disparitions qui sonnent comme une déchirure, des départs qui laissent derrière eux un vide si grand qu’aucun mot, aucune larme ne saurait combler. La Guinée pleure aujourd’hui l’une de ses filles les plus prometteuses. Oumou Koultoumy Bah, 1ère dauphine de Miss Littérature Guinée 2022, s’en est allée, laissant une empreinte indélébile dans nos cœurs et un écho éternel dans nos mémoires.
Les hommages affluent de toutes parts. Sur les réseaux sociaux, c’est une marée d’émotions, un flot de témoignages poignants qui disent tout de celle qu’elle était : une âme lumineuse, une voix vibrante, une force tranquille. Des proches, des inconnus, des admirateurs, tous parlent d’elle avec la même ferveur, la même admiration. Comment ne pas être bouleversé par cette unanimité, par cette onde de tristesse qui traverse chacun de nous comme une lame de fond ?
Oumou n’était pas qu’une jeune femme à la beauté éclatante, elle était une étoile montante, une flamme ardente, un esprit habité par la passion des mots et le désir de sublimer la culture guinéenne. Son éloquence, sa détermination, son engagement forcent le respect. À travers ses écrits, ses interventions, ses actions, elle portait fièrement l’espoir d’une jeunesse qui croit encore au pouvoir des idées, au poids des récits, à la force du savoir.
Les ONG qu’elle soutenait, les projets qu’elle défendait, les causes qu’elle épousait… Partout où son nom résonne, il est synonyme d’inspiration. Partout où son regard s’est posé, il a semé de l’espoir. Elle ne se contentait pas de rêver d’un monde meilleur, elle s’efforçait de le bâtir, pierre après pierre, mot après mot, sourire après sourire.
Mais hélas, comme une flamme dans le vent, la vie l’a arrachée à notre affection, trop tôt, trop brutalement. Comment expliquer l’inexplicable ? Comment accepter l’inacceptable ? Elle qui avait tant à offrir, tant à dire, tant à accomplir… Son départ est une injustice que le temps ne pourra guérir, une plaie béante que même le souvenir de ses éclats de rire ne pourra refermer.
Et pourtant, Oumou n’est pas vraiment partie. Non, elle vit encore dans nos esprits, dans nos cœurs, dans ces pages qu’elle a touchées de sa plume inspirée. Elle est là, dans ces hommages qui fusent, dans ces mots chargés d’émotion, dans ces larmes sincères qui coulent sur les visages de ceux qui l’ont connue et aimée.
Oumou Koultoumy Bah n’est plus, mais Oumou Koultoumy Bah est partout. Dans chaque jeune fille qui ose rêver, dans chaque passionné de lettres qui trouve dans la littérature un refuge, dans chaque sourire qui éclaire l’obscurité.
Adieu, Oumou. La Guinée te pleure, mais elle ne t’oubliera jamais. Repose en paix, toi qui fus un rayon de soleil dans un monde parfois trop sombre.
Laguinee.info