L’ancien Premier ministre, Mamady Youla, n’a pas mâché ses mots face aux récentes accusations du site Guineelive.com, qui le place au cœur d’une polémique liée à la fermeture de la société minière GAC et au licenciement de 3 200 employés. Visiblement hors de lui, l’ancien locataire du Palais de la Colombe est monté au créneau, dénonçant avec véhémence ce qu’il qualifie de « torchon » et de « pratiques honteuses » de la part de certains médias en ligne.
Dans une déclaration au vitriol publiée en réponse à cet article, Mamady Youla s’adresse directement à l’auteur de l’article et aux responsables du site : « Je voudrais m’adresser au gratte-papier, auteur de ce brûlot, et aux responsables du site susmentionné, pour leur demander de bien vouloir publier dans leurs prochains articles toutes les preuves de leurs allégations ainsi que tous les éléments à même d’étayer leurs graves accusations, afin de mieux édifier leurs lecteurs et l’opinion nationale, si telle est bien leur intention. » Et il ne s’arrête pas là.
L’ex-Premier ministre récuse fermement les accusations qu’il considère comme « mensongères et malveillantes » : « Il va sans dire que je récuse les allégations mensongères et malveillantes de ce torchon et condamne avec la dernière énergie ces pratiques au travers desquelles des personnes sans foi ni loi, de façon gratuite et irresponsable, cherchent à porter atteinte à la réputation d’honnêtes citoyens. »
Mamady Youla met en garde les auteurs de cet article en soulignant que « vous ne pouvez pas continuer de vous cacher derrière l’anonymat d’un site internet, et pour quelques deniers du déshonneur ou le salaire de la honte, et porter atteinte à des citoyens que vous ne connaissez même pas. CES PRATIQUES DOIVENT CESSER. » Droit de réponse… ou droit de plainte ? L’ancien chef du gouvernement guinéen ne compte pas en rester là. Après avoir sommé le site de publier ses preuves ou son droit de réponse, il menace de saisir la Haute Autorité de la Communication (HAC) ainsi que les juridictions compétentes pour laver son honneur : « Étant donné la gravité de vos accusations, je vous demanderais de bien vouloir apporter la preuve de ces accusations ou de publier la présente note en guise de droit de réponse. Faute de quoi, je me réserve le droit de porter plainte contre le site et l’auteur de l’article tant aux niveaux de la HAC que des juridictions pénales compétentes. » Guineelive.com, le silence avant la tempête ? Du côté de Guineelive.com, c’est silence radio… du moins pour l’instant. Le site n’a pas encore réagi aux propos enflammés de Mamady Youla, laissant planer le suspense quant à la suite de cette affaire. Publieront-ils les preuves exigées ou choisiront-ils de faire profil bas ? L’avenir nous le dira.
Laguinee.info