vendredi, janvier 10, 2025
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Condamnation d’Aliou Bah : Me Almamy Samory parle de «décision de la honte »

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Aliou Bah, leader politique et figure de l’opposition, a été condamné ce mardi 7 janvier 2025 à deux ans de prison ferme par le Tribunal de Première Instance de Kaloum. Ce verdict, qui suscite une onde de choc dans les milieux politiques et sociaux, n’a pas surpris ses avocats. Me Almamy Samory Traoré, l’un de ses défenseurs, s’est exprimé sans détour.

« Une décision de la honte »

Dans une déclaration empreinte d’indignation, Me Almamy Samory Traoré a affirmé :

« Nous ne sommes pas surpris de cette décision de la honte. »

Pour lui, cette condamnation était prévisible, tant les signes d’un rétrécissement des libertés publiques en Guinée étaient déjà perceptibles.

La liberté d’expression en péril

Me Traoré n’a pas mâché ses mots en dénonçant un verdict qui, selon lui, porte un coup fatal à un droit fondamental : « Une décision qui enterre de manière définitive la liberté d’expression, le droit de critiquer l’action gouvernementale qui est un droit fondamental pour les acteurs politiques. »

Ces propos traduisent une inquiétude partagée par de nombreux observateurs face à ce qu’ils considèrent comme une dérive autoritaire.

« Une décision tristement historique »

L’avocat a également souligné le caractère symbolique de cette condamnation :

« Cette décision est tristement historique et la justice guinéenne vient de rentrer dans l’histoire de la manière la plus triste possible. »

Ce jugement, selon lui, illustre une justice instrumentalisée, loin de ses principes fondamentaux.

Une vague de contestation

La décision du Tribunal a provoqué de vives réactions parmi les militants du parti d’Aliou Bah, qui dénoncent une tentative de réduire au silence les opposants au régime. Entre indignation et colère, des appels à la mobilisation ont déjà été lancés.

 

IAC, pour Laguinee.info

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