Le 6 janvier 2025, la manifestation organisée par les Forces Vives de Guinée a perturbé la circulation sur l’axe Le Prince, notamment autour du marché de Cosa, où plusieurs boutiques et magasins ont fermé leurs portes. Les vendeuses du marché, inquiètes de l’impact de cette situation sur leurs activités, ont exprimé leur mécontentement et lancé un appel au calme.

Plusieurs femmes, installées devant leurs étals restés invendus, ont indiqué ne pas avoir réalisé de ventes depuis le matin. « Dites à ces manifestants d’arrêter maintenant. Tout ce qui se passe ici-bas est le destin. Nous devons prier pour que la paix règne dans ce pays », a confié l’une d’entre elles, sous couvert d’anonymat. Une autre a ajouté : « Ce ne sont pas les jets de pierres qui peuvent résoudre les problèmes. Nous, les femmes, souffrons énormément. Depuis ce matin, nous n’avons rien vendu, et cela affecte notre quotidien. »

L’impact de la manifestation ne se limite pas aux activités commerciales. Le système éducatif a également été perturbé. Aïssatou, une élève de 11e année, n’a pas pu se rendre en classe à cause des troubles. Elle a exprimé son souhait d’une fin des manifestations pour éviter tout retard scolaire et souligner les conséquences négatives sur le pays. « Ces manifestations ne font que détruire notre pays. Les pertes en vies humaines et la destruction des édifices publics ne servent à rien », a-t-elle affirmé.

Selon les premières informations, un décès a été enregistré lors de la manifestation, bien que les circonstances précises de ce décès demeurent floues. Les autorités médicales d’une clinique privée ont refusé de donner des détails aux journalistes.

L’appel au calme lancé par les vendeuses de Cosa et certains citoyens traduit un désir commun de préserver la paix et de rechercher un dialogue constructif pour résoudre les tensions actuelles.

IAC, pour Laguinee.info