lundi, janvier 6, 2025
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

TPI de Kaloum : Le procès d’Aliou Bah renvoyé au 7 janvier pour décision être rendue

À LIRE AUSSI

spot_img

Le Tribunal de Première Instance (TPI) de Kaloum a poursuivi, ce jeudi, le jugement de Mamadou Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL).

Ses avocats ont plaidé pour sa libération, dénonçant ce qu’ils qualifient d’arrestation arbitraire. À l’issue de l’audience, le président du tribunal a fixé la date du verdict au 7 janvier 2025.

Les arguments de la défense

Lors de cette audience, la défense a remis en cause les réquisitions du ministère public, qualifiées de « légères ». Selon les avocats de Mamadou Aliou Bah, les accusations portées contre leur client manquent de fondement juridique solide. Ils ont affirmé que leurs arguments reposent sur des preuves juridiques et scientifiques démontrant l’absence d’infraction.

Par ailleurs, la défense a réfuté les allégations selon lesquelles Mamadou Aliou Bah aurait offensé le chef de l’État. Elle a soutenu que les critiques émises par son client visaient les responsabilités de l’État en matière de sécurité et non des attaques personnelles à l’encontre du président.

Les obligations de l’État mises en avant

Selon la défense, Mamadou Aliou Bah a exercé son droit de critiquer les autorités publiques sur leur gestion de la sécurité nationale. Les avocats ont rappelé que l’État a pour obligation de protéger les citoyens et leurs biens. Ils ont dénoncé les interprétations du ministère public qui, selon eux, cherchent à piétiner la liberté d’expression.

Contexte et réactions

Le procès a également été marqué par des critiques sur une supposée instrumentalisation politique. La défense a évoqué des « manœuvres » visant à faire taire Mamadou Aliou Bah, tout en soulignant que ce dernier reste fidèle à ses convictions et attaché à l’État de droit.

Verdict attendu le 7 janvier 2025

La décision finale a été reportée au 7 janvier 2025 à 11 heures. La défense espère une application stricte de la loi et une relaxe pure et simple de leur client. En attendant, cette affaire continue de focaliser l’attention et susciter un débat plus large sur les droits fondamentaux et les libertés publiques en Guinée.

IAC, pour Laguinee.info

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS