Dans une déclaration qui fait trembler les fondations des relations diplomatiques au Sahel, le Mali accuse frontalement l’Algérie de nourrir, abriter et diriger des groupes terroristes comme un maître marionnettiste caché dans l’ombre. Selon Bamako, ces groupes ne seraient rien de moins que les enfants gâtés d’Alger, logés, nourris et armés, prêts à semer le chaos dans une région déjà fragilisée.
Des accusations explosives
Le gouvernement malien ne mâche pas ses mots. Dans un communiqué incisif, il évoque une complicité sans précédent entre les autorités algériennes et les forces du mal qui ravagent le Sahel. « Gîte et couvert », voilà ce qu’Alger offrirait généreusement aux fauteurs de troubles, tout en orchestrant leurs exactions depuis les coulisses. Une mise en scène dramatique où l’Algérie jouerait le rôle double de pyromane et de pompier, attisant les flammes tout en prétendant les éteindre.
Une ingérence dénoncée avec vigueur
Bamako va plus loin, accusant l’Algérie de s’arroger un rôle paternaliste et condescendant dans la gestion des affaires maliennes, comme un voisin qui, tout en incendiant votre maison, se permettrait de critiquer votre manière d’éteindre le feu. Selon les autorités maliennes, les succès éclatants des Forces Armées Maliennes contre le terrorisme auraient provoqué une sourde jalousie chez certains responsables algériens, nostalgiques d’une époque où leur influence régionale n’était pas contestée.
L’Algérie sommée de balayer devant sa porte
Le Mali ne s’arrête pas là et retourne l’accusation à l’expéditeur : « Résolvez vos crises internes avant de donner des leçons« , déclare-t-il, faisant allusion à des défis sensibles comme la question kabyle. Une manière de rappeler à Alger que ses prétentions hégémoniques pourraient se heurter à une réalité moins glorieuse sur son propre territoire.
Une ligne rouge tracée
Face à ce qu’il qualifie de « sympathie non dissimulée » pour les terroristes, le Mali martèle sa ferme opposition à toute forme d’ingérence algérienne. En s’associant au Burkina Faso et au Niger au sein de la Confédération AES, Bamako réaffirme sa volonté de débarrasser le Sahel de la menace terroriste, sans avoir besoin de l’ombre tutélaire d’un voisin
Laguinee.info