Lors de son discours de vœux pour la nouvelle année, le président de la transition guinéenne, le Général Mamadi Doumbouya, a souligné l’engagement croissant de la Guinée sur la scène internationale. Cette ambition s’accompagne d’une promesse claire : aider les pays membres de l’Association des États du Sahel (AES), à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger, à réussir leurs transitions politiques.
Une diplomatie renforcée
Le Général Doumbouya a mis en avant les progrès réalisés par la diplomatie guinéenne. Avec plus de 40 représentations diplomatiques dans le monde, la Guinée affiche désormais une présence internationale sans précédent. Ces efforts traduisent, selon le président, la confiance accrue des partenaires internationaux dans l’engagement de la Guinée pour un développement socioéconomique durable.
Soutien aux pays de l’AES
Dans une dynamique panafricaine, Mamadi Doumbouya a réaffirmé le soutien « indéfectible » de la Guinée aux transitions en cours au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Ces trois nations, qui se sont récemment éloignées de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), œuvrent pour des solutions régionales à travers l’AES. « La division n’arrange que celui qui divise », a-t-il déclaré, appelant à une coopération renforcée pour le bien-être des populations africaines.
Vers une Afrique unie et résiliente
Le chef de l’État guinéen a également rappelé les contributions de la Guinée à la construction d’une Afrique plus forte et plus solidaire, tout en promouvant la paix à l’échelle mondiale. « Nous avons montré que la Guinée est un leader engagé dans la gestion des affaires africaines et mondiales », a-t-il souligné, ajoutant que son pays continuerait de consolider ses relations avec les nations du continent et au-delà.
Défis et perspectives
Alors que les transitions politiques au Sahel suscitent des inquiétudes et des débats, l’engagement de la Guinée s’inscrit dans une volonté de stabilité et de collaboration régionale. Toutefois, le chemin vers des transitions réussies reste semé d’embûches, nécessitant une coordination étroite entre les États membres de l’AES et leurs partenaires.
La promesse de Mamadi Doumbouya s’inscrit dans un contexte où l’unité africaine est plus que jamais essentielle face aux défis sécuritaires et socioéconomiques.
Laguinee.info
