vendredi, janvier 10, 2025
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Cellou Dalein à propos de Doumbouya : «Il ne respecte ni le chronogramme qu’il a imposé, ni l’Accord…avec la CEDEAO»

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Dans son message de Nouvel An, Cellou Dalein Diallo, principal opposant au régime de transition en Guinée, a sévèrement critiqué Mamadi Doumbouya, président de la transition. Il l’accuse de violer ses engagements initiaux et de conduire le pays vers une dérive autoritaire.

« Mamadi Doumbouya ne se cache plus »

L’opposant commence par un constat sans appel : « Mamadi Doumbouya ne se cache plus. Mamadi Doumbouya ne se retient plus. C’est le viol constant de la morale, c’est le mépris de la vie humaine, c’est la terreur au grand jour. » Selon lui, l’officier, applaudi au départ pour ses promesses de justice et de respect des droits humains, est désormais « l’homme du parjure et du renoncement ».

Un bilan lourd d’accusations

Cellou Dalein Diallo reproche à Mamadi Doumbouya de trahir les principes fondamentaux inscrits dans la Charte de la Transition. Il cite :

Le non-respect du chronogramme électoral : « Il ne respecte ni le chronogramme qu’il a imposé, ni l’Accord dit dynamique avec la CEDEAO. »

Les violations des libertés publiques : « Les interdictions des manifestations dans les rues et sur les places publiques, le musèlement de la presse. »

Les atteintes aux droits humains : « L’assassinat impuni de plus de 60 manifestants, les disparitions forcées de citoyens et la mort suspecte en détention de plusieurs personnalités. »

Pour Cellou Dalein Diallo, ces faits traduisent une volonté claire : « conserver et consolider, par la force et la ruse, le pouvoir qu’il a pris par les armes ».

« Une transition qui trahit ses engagements »

L’opposant rappelle les promesses initiales du président de la transition : « Cet homme nous avait promis que la justice serait sa boussole. Il nous avait juré que personne, ni lui, ni ses collaborateurs, ne se porterait candidat aux élections organisées pour le retour à l’ordre constitutionnel. » Aujourd’hui, il estime que ces engagements sont « foulés au pied ».

Cellou Dalein Diallo conclut en mettant en garde contre le recul des libertés fondamentales et la banalisation de la violence d’État. Il appelle les Guinéens à rester vigilants face à une transition qu’il considère comme un danger pour l’avenir démocratique du pays.

Laguinee.info

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