Face à l’appel à manifestation des Forces Vives de Guinée, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a livré un message sans ambiguïté : le pays ne peut se permettre de céder à la violence ou à l’instabilité. À travers une déclaration ferme, il a réaffirmé l’engagement de l’État à maintenir la paix tout en dénonçant les dérives potentielles de certains appels à mobilisation.

Des acquis que personne ne peut nier

Depuis le 5 septembre 2021, la Guinée a amorcé une transformation importante, selon Ousmane Gaoual Diallo. « Tout n’a pas été parfait, mais beaucoup a été accompli », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que les réformes entreprises ont posé des bases solides pour un avenir stable et juste. Il a cependant reconnu que ces efforts ne répondent pas encore à toutes les attentes, appelant à la patience et à la vigilance face aux critiques délibérément amplifiées.

« La violence n’est pas une option »

Dénonçant les appels à mobilisation accompagnés de « désinformations délibérées », le ministre a été clair : toute manifestation qui dégénère en violence sera inacceptable. « La violence divise, détruit et nous éloigne des solutions », a-t-il martelé, avant de rappeler les tragédies qu’ont connues d’autres nations dans des contextes similaires.

Une mise en garde aux responsables politiques et citoyens

Dans un ton ferme, Ousmane Gaoual Diallo a appelé chaque acteur politique et citoyen à assumer ses responsabilités. « Quelle Guinée voulons-nous demain ? Une Guinée où le dialogue l’emporte ou une Guinée où chaque colère devient une menace pour la paix civile ? » s’est-il interrogé, mettant chacun face à ses choix.

Le gouvernement reste déterminé

Tout en appelant au respect et à l’engagement collectif, le porte-parole a réaffirmé que l’État prendra pleinement sa part dans la refondation nationale. « La paix, la stabilité et le progrès : voilà notre objectif. Et nous y arriverons ensemble », a-t-il conclu, marquant ainsi la détermination des autorités à maintenir l’ordre et à poursuivre les réformes engagées.

Un ultimatum implicite

Ce message du porte-parole du gouvernement apparaît comme un avertissement clair : tout recours à la violence sera fermement réprimé. Dans ce contexte tendu, les acteurs politiques, les Forces Vives et la société civile sont placés devant un choix crucial : contribuer au dialogue pour préserver la paix ou risquer d’aggraver les tensions et compromettre l’avenir du pays.

Laguinee.info