jeudi, décembre 19, 2024
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Crise à l’OGP : Mandian Sidibé et ses collaborateurs fument le calumet de la paix

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Après des jours de frictions et de désaccords marqués, l’Office Guinéen de Publicité (OGP) a finalement décidé de ranger les armes… ou du moins, de faire semblant. Sous l’impulsion de Mandian Sidibé, son Directeur Général, et des délégués syndicaux, une réconciliation a été annoncée, mettant un terme (provisoire ?) aux tensions internes.

Officiellement, tout va pour le mieux : les représentants syndicaux et le DG auraient « fumé le calumet de la paix » après des échanges qualifiés de francs et constructifs. Une belle image d’unité, mais au-delà des sourires échangés devant les caméras, les regards fuyants laissent deviner un arrière-goût d’inachevé.

Mandian Sidibé, toujours prompt à se présenter comme le père bienveillant de l’OGP, s’est une fois encore montré fidèle à son style : pacifique, pragmatique et… stratégiquement habile. Si son leadership est salué par ses alliés, il reste une épine dans le pied de ses détracteurs.

Mais alors, cette paix est-elle réelle ou s’agit-il d’une opération de relations publiques savamment orchestrée ? On murmure dans les couloirs que la pression, notamment celle des employés en colère et des arriérés de salaires impayés, aurait précipité cette « harmonie » de façade.

Le calumet de la paix, mais pour combien de temps ?

Les employés, qui ne décolèrent pas, ont consenti à dialoguer mais restent méfiants. « Un homme béni ne saurait être humilié », clament les partisans du DG. Reste à savoir si cette bénédiction suffira à calmer des travailleurs exaspérés qui attendent toujours le paiement de leurs salaires.

Derrière les portes closes, on imagine facilement des échanges tendus, entre reproches à peine voilés et promesses qu’on espère cette fois tenues. En surface, les engagements réciproques sont là, mais l’absence de solutions tangibles sur les questions financières pourrait très vite relancer la grogne.

Réconciliation ou sursis ?

Si cette paix retrouvée marque un tournant pour l’OGP, elle reste suspendue à un fil. Sans avancées concrètes, notamment sur les conditions de travail et le paiement des arriérés, ce fragile équilibre risque de voler en éclats à la première étincelle.

En attendant, Mandian Sidibé se félicite de cette sortie de crise – ou plutôt de cette trêve qui, selon lui, reflète sa capacité de dialogue et son pragmatisme. Mais dans un climat aussi électrique, seuls les actes parleront.

Une chose est sûre : l’OGP, malgré ses airs de « famille unie », pourrait bien revoir ses querelles éclater, si les travailleurs sentent à nouveau que leurs droits sont relégués au second plan.

 

Affaire à suivre… de très près.

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