Une vaste opération de sécurité menée le mercredi 11 décembre 2024 dans les faubourgs de Conakry a conduit à l’interpellation de plusieurs jeunes léonais dans des zones jugées criminogènes. Cette action, initiée par la police et la gendarmerie, avec l’appui des autorités judiciaires, s’inscrit dans une stratégie visant à endiguer l’insécurité et la criminalité galopante dans la capitale guinéenne.
Le procureur près la Cour d’Appel de Conakry, Fallou Doumbouya, et le chef de la police de la zone de Conakry avaient rapidement annoncé leur intention de renvoyer les étrangers arrêtés dans leurs pays d’origine. Cette promesse s’est concrétisée quelques jours plus tard.
Environ 200 jeunes Léonais vivant en Guinée ont été expulsés par les services de sécurité. Selon des informations recueillies par Africaguinee.com, ces individus ont été conduits à bord de camions vers Pamelap, à la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone.
Cette mesure s’inscrit dans une série d’actions répressives entreprises par les autorités guinéennes pour restaurer la sécurité dans la capitale. Depuis plusieurs semaines, Conakry et ses environs sont en proie à une recrudescence de la grande criminalité, obligeant les forces de l’ordre à redoubler de vigilance.
Une opération critiquée
Si cette démarche a été saluée par certains pour son efficacité présumée dans la lutte contre la criminalité, elle soulève néanmoins des questions. Les modalités d’expulsion et le respect des droits des personnes concernées suscitent des débats au sein de la société civile et des observateurs internationaux.
Laguinee.info