mercredi, décembre 18, 2024
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Cimenterie : les conducteurs de taxis motos exaspérés par la poussière sur la route de Fofomèrè

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Des vendeurs d’articles divers et de conducteurs de taxis motos sur la route de Fofomèrè, à la Cimenterie souffrent le martyre en cette saison sèche.

Dans cette zone, conducteurs de taxis motos, vendeurs de carburant et riverains côtoient la poussière tous les jours. Une exposition qui n’est pas sans conséquence sur leur santé. Raison pour laquelle, certains ne se séparent plus de leurs bavettes.

Un vendeur d’essence au marché noir rencontré par notre reporter explique sa situation au quotidien à cet endroit.

« Moi la poussière me fatigue pas beaucoup (…). La quantité de poussière qui se trouve ici et là-bas c’est pas la même chose, la taxis motards, ils circulent entre les voitures. Et moi tout le temps suis là, et parfois aussi quand les longs véhicules passent cela aussi peut occasionner le soulèvement de la poussière. Souvent, je porte une bavette mais avec tout ça, mes habits sont tout le temps sales », a dit Abdoul Karim Diabaté.

Un conducteur de taxi moto a pour sa part, fait cas des maladies qui peuvent survenir à cause de la poussière.

« La poussière n’est pas bonne pour nous car ça cause beaucoup de maladies. Ça rentre dans les narines, ça se dirige directement dans les poumons. Maintenant, quand tu portes la bavette cela peut empêcher la poussière d’arriver dans les narines et dans les poumons (…). Chaque jour en rentrant à la maison le soir, j’achète du lait omela je bois pour neutraliser la poussière que j’ai respiré pendant la journée, le soir je me sent beaucoup fatiguer, tout le corps me fait mal… Nos motos aussi se gâtent beaucoup, à chaque fois nous sommes aux garages. Et les travailleurs de la route aussi ne travaillent pas continuellement, lorsqu’ils commencent c’est pour quelques mois ou semaines, donc nous souffrons », a confié, Maître Elh. Kaly Diallo.

Alpha Gassimou Kanté décrit également ce qu’il traverse dans l’exercice de son métier.

« Moi je travaille vers Fofomèrè et là-bas la poussière nous fatigue plus que même le mot. Parce que, si tu ne portes pas la bavette attends- toi à des maladies toxiques et contagieuses. Là où je te parle comme ça, je suis enrhumé malgré je porte la bavette. (…) Mais avec tout ça, on se débrouille pour s’en sortir, car on n’a pas le choix », a-t-il laissé entendre.

Mamadou Daïla DIALLO, pour Laguinee.info

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