Le Forum des Forces Politiques de Guinée (FFP) a officiellement annoncé son retrait des Forces Vives de Guinée, marquant ainsi un tournant dans la dynamique de l’opposition politique en Guinée. Cette décision, prise le 15 novembre 2024, fait suite à des divergences internes et à un manque de concertation entre le FFP et les autres membres de la coalition.

Une séparation qui résulte de l’exclusion du FFP des discussions

Dans un communiqué publié à cet effet, le FFP a expliqué que la décision de quitter les Forces Vives de Guinée a été motivée par le fait que la coalition ne les associait plus aux réunions préparatoires, à la rédaction des communiqués ni à leur diffusion. Selon la déclaration du FFP : « Le Forum des Forces Politiques, en tant que membre fondateur des Forces Vives de Guinée, tient à informer l’opinion nationale et la communauté internationale qu’il n’a été associé ni aux réunions préparatoires, ni à la rédaction, encore moins à la diffusion des communiqués des Forces Vives. » Ce retrait, qui se fait à compter du 15 novembre, a été précédé de tentatives de négociations, mais celles-ci n’ont pas abouti à un accord.

Des négociations infructueuses

Avant de prendre cette décision radicale, le FFP a engagé des négociations dans l’espoir de résoudre ses différends avec les autres membres des Forces Vives. Cependant, malgré ces discussions, un consensus n’a pas pu être trouvé. Cela a conduit à une rupture définitive entre le FFP et les autres partis constituant la coalition.

Les conséquences du retrait pour l’opposition guinéenne

Le départ du FFP des Forces Vives de Guinée soulève plusieurs questions sur l’avenir de l’opposition politique dans le pays. La coalition perd un de ses membres fondateurs, ce qui pourrait affaiblir son impact politique. Toutefois, cette séparation pourrait aussi ouvrir la voie à de nouvelles alliances ou à une recomposition du paysage politique guinéen.

Le retrait du Forum des Forces Politiques de Guinée des Forces Vives marque un tournant important dans la vie politique du pays. Bien que cette décision ne soit pas une surprise, elle met en lumière les tensions internes qui traversent l’opposition. Reste à savoir comment cette situation influencera les futurs rapports de forces dans le paysage politique guinéen et si d’autres coalitions viendront combler le vide laissé par cette rupture.