Un jeune homme d’environ 23 ans, originaire de la Côte d’Ivoire, a été mortellement poignardé ce mercredi 20 novembre 2024 près des lycées Almamy Samory et Alpha Yaya, à Kankan. Selon les premiers témoignages, l’incident serait lié à un conflit entre deux groupes de jeunes, souvent appelés « staffs ». Les circonstances exactes restent floues, mais le drame a plongé la ville dans la stupeur.
Un témoin raconte le drame
Présent sur les lieux, Noumory Condé, témoin de la scène, décrit les faits avec précision : « Ce matin, j’étais à la maison. J’ai vu les élèves de l’école Samory venir en groupe, ils couraient derrière le petit. Pour moi, le petit, c’est un voleur. Mais quand ils sont arrivés, j’ai vu un élève avec un couteau, et ils ont poignardé le petit. Directement, j’ai pris le petit et je l’ai envoyé à l’hôpital. Mais à mon retour, malheureusement, le petit est décédé. »
Le témoin ajoute que la victime n’était pas élève et qu’elle résidait à Kankan pour des soins médicaux. « Selon les informations, le staff du petit et celui de ceux qui l’ont poignardé étaient en conflit. Le petit n’est pas un élève. Il peut avoir 23 ans, il vient de la Côte d’Ivoire et il était venu pour se faire soigner. »
Un flou total sur les responsables
Pour l’heure, l’identité du principal agresseur reste inconnue. Ni l’établissement Almamy Samory, ni le lycée Alpha Yaya, cités dans cette affaire, ne reconnaissent l’implication de leurs élèves. Les deux établissements affirment : « Nous ne sommes pas au courant. »
Le corps de la victime repose actuellement à la morgue de Kankan en attendant des investigations approfondies.
Une violence qui interpelle
Cet acte tragique soulève des questions sur la sécurité autour des établissements scolaires et la montée des tensions entre groupes de jeunes. Les habitants de Kankan expriment leur indignation et demandent une enquête rapide et rigoureuse pour identifier les coupables.
La communauté espère que ce drame servira de signal d’alarme pour renforcer les mesures de prévention et éviter de nouvelles tragédies.
De Kankan, Karifa Kansan Doumbouya, pour Laguinee.info