Le Ballon d’Or 2024 a été attribué ce lundi 28 octobre au joueur espagnol Rodri Hernandez. Une décision qui suscite de vives réactions dans le monde du football. Pour la première fois depuis 2004, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo ne figuraient pas parmi les nommés, ce qui marque une étape importante dans l’histoire de cette récompense.
Une polémique au cœur du choix
La remise du trophée ne se limite pas seulement à l’absence des deux géants du football. Le Real Madrid, l’un des clubs les plus prestigieux du monde, a exprimé son mécontentement, estimant que le Ballon d’Or aurait dû revenir à l’un de ses joueurs, tels que Vinicius, Bellingham ou Carvajal. Cette controverse a mis en lumière les rivalités qui existent au sein du sport, ajoutant une couche d’intensité à cette remise de prix.
Malgré les murmures de mécontentement, le jury de journalistes représentant les 100 premières nations au classement FIFA a tranché en faveur de Rodri. Sa performance exceptionnelle en tant que milieu de terrain, tant avec Manchester City qu’avec l’équipe nationale espagnole, justifie pleinement ce choix. Rodri est devenu le troisième Espagnol à remporter le Ballon d’Or, rejoignant les légendes Alfredo Di Stéfano (1957, 1959) et Luis Suárez (1960). Il a réussi là où d’autres grands noms du football, comme Xavi et Iniesta, n’ont pas réussi.
Un autre constat : l’absence de Guirassy
Parallèlement à cette victoire, l’absence de l’international guinéen Serhou Guirassy sur la liste des nommés pour le Ballon d’Or 2024 a également suscité des discussions. Guirassy a réalisé une saison remarquable avec Stuttgart, mais il n’a pas été retenu parmi les prétendants au titre. Ce choix soulève des questions sur les critères de sélection et les performances des joueurs, incitant à une réflexion sur la reconnaissance des talents émergents.
Une cérémonie marquante
Le Ballon d’Or 2024 restera gravé dans les mémoires, non seulement pour la victoire de Rodri, mais aussi pour les polémiques qui l’entourent. Le choix du jury, bien que contesté par certains, souligne l’importance des performances individuelles au sein des clubs et des équipes nationales. Alors que Rodri s’impose comme une figure incontournable du football, il rappelle également que la compétition pour la reconnaissance est toujours vive, même en l’absence des géants Messi et Ronaldo.
Baïlo Fatako, pour Laguinee.info