L’UFDG et le RPG-AEC ont monopolisé le débat sur la scène politique nationale durant les dix dernières années. Chaque fois que ça les arrangeait, ils faisaient valoir l’argument fallacieux qu’ils sont les deux puissances politiques majoritaires, ils mettaient donc de côté leurs divergences pour faire des arrangements qui leur étaient favorables et les imposaient aux autres.
En fait, le RPG-AEC et l’UFDG usaient de la division parce que ça les arrangeait. Un pays Uni n’aurait pas favorisé leurs manigances politiques. Pour la préservation de leur hégémonie politique, ils ont ethnicisé et régionlisé le débat socio-politique.
La régionalisation du débat politique a permis au RPG-AEC de conserver le pouvoir tandis de l’autre côté, il a permis à l’UFDG de demeurer la 1ère force politique d’opposition avec à la clé un poste de Chef de file de l’opposition qui bénéficiait d’un budget de fonctionnement de 500 millions de nos francs par mois.
Depuis l’arrivée du Général Mamadi Doumbouya, ces 2 partis politiques se sont réunis sur le dos des Guinéens pour nuire à la transition qui pourtant, fait des miracles dans le domaine des infrastructures routières, minières, sanitaires, scolaires et immobilières.
Ils espèrent toujours conduire le débat politique conformément à leurs intérêts politiques, ils veulent par exemple imposer aux Guinéens une sélection de candidatures aux élections. Comme s’ils étaient les représentants de la démocratie sur terre, ils veulent empêcher le Général Mamadi Doumbouya de se présenter sans pour autant se soucier de l’avis des Guinéens sur la question.
Tous les Guinéens sont libres de se présenter, c’est à leurs compatriotes de les départager en faisant un choix judicieux pour l’avenir du pays.
Maka Ndenda Bah