samedi, octobre 19, 2024
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Accusé de propos ethno-régionalistes, le MoDeL contre-attaque avec force

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Le Mouvement démocratique Libéral (MoDeL) a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 19 octobre 2024. Moïse Diawara, président du Bureau national des jeunes du parti, a répondu aux diverses interprétations de la récente sortie d’Aliou Bah, président du MoDeL. Il a fermement réaffirmé que le parti ne reculera pas dans sa dénonciation des problèmes qui minent la Guinée.

Une réaction face aux interprétations

Moïse Diawara n’a pas mâché ses mots face aux critiques formulées à l’encontre des propos de son président. Il a dénoncé les tentatives de déformation et les accusations de régionalisme. Selon lui, ces interprétations erronées sont le résultat de la jalousie envers la croissance du MoDeL.

« Nous ne sommes pas surpris, nous connaissons un peu le contexte sociopolitique de notre pays. Et nous savons que le MoDeL étant une alternative, ça peut susciter beaucoup de jaloux. Cela fait que des gens sont en train de chercher des pouces sur les cranes rasés, que nous sommes. Nous savons comment répliquer à ces genres de trucs », a affirmé Diawara, ajoutant que le temps finira par révéler la véritable identité du MoDeL.

Le rejet de l’ethnocentrisme

Face aux accusations d’ethnocentrisme et de régionalisme, Moïse Diawara a rappelé que leur formation est un parti qui promeut l’unité nationale. Il a insisté sur le fait que le parti est composé de membres issus de différentes régions de la Guinée, ce qui réfute toute idée de préférence ethnique.

« Je crois que le temps aussi va permettre à l’opinion nationale et internationale de connaître le Model et quel est notre vrai visage sur des questions régionalistes et ethnocentriques. Parce que, nous qui sommes ici, nous sommes de Kankan, Faranah, nous venons de partout en Guinée, donc il n’en est pas question que l’on puisse attaquer une localité ou une ethnie », a-t-il déclaré avec force.

Une mise en garde contre les pratiques politiciennes

M. Diawara a ensuite pris la parole pour expliquer la position d’Aliou Bah sur l’utilisation de la carte ethnique par certains politiciens pour obtenir le soutien populaire. Il a souligné que le président du leur parti n’avait fait qu’analyser une réalité bien connue de la politique guinéenne.

« Ce qu’il a fait, c’est une analyse. Il a essayé juste de partager une inquiétude et aussi la stratégie que les dirigeants utilisent souvent pour polluer l’atmosphère sociopolitique du pays dans certaines localités. Certains vont toujours avec l’étiquette de ressortissant et au nom de cela, ils parviennent à créer de la fausseté pour espérer avoir le soutien à la base. Ils disent souvent comme je suis de Kankan, de Faranah, alors portez votre confiance à ma modeste personne, je suis là-bas comme votre répondant, c’est ce que nous sommes en train de dénoncer », a précisé Diawara.

Une lutte contre les faux discours

Il a réaffirmé que le Model ne renoncera jamais à dénoncer les faux discours et les mensonges des dirigeants politiques guinéens. Il a souligné que leur engagement politique ne vise pas à attaquer une communauté en particulier, mais à défendre l’intérêt national.

« Nous sommes des acteurs politiques, si nous constatons des tristes réalités, si nous constatons les faux arguments qui sont en train d’être utilisés par certains leaders pour juste avoir le soutien dans le mensonge, nous avons l’obligation de dénoncer cela. Et je pense que le président Aliou Bah s’inscrit dans cette logique sinon, c’est quelqu’un qui vit la diversité. Je sais que c’est quelqu’un qui a des amis à Kankan, à Faranah et nous tous, nous sommes des ressortissants de Kankan et de Faranah, mais quand il s’agit de dénoncer les maux dont souffre notre pays, nous allons avoir le courage de le faire sans s’inscrire dans une démarche contre une communauté ou une ethnie », a conclu Diawara.

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info

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