vendredi, octobre 11, 2024
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Crise à l’Enseignement supérieur: le SNAESURS menace d’arrêter les cours dès le 16 octobre

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À quelques jours de la rentrée universitaire, le spectre d’une nouvelle crise plane sur l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation en Guinée. Le Syndicat national autonome de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (SNAESURS) menace de déclencher une grève générale illimitée à partir du mercredi 16 octobre, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Le secrétaire général du syndicat, Lansana Yansané, syndicaliste, a confirmé cette menace dans une déclaration à mosaiqueguinee.com.

Une situation explosive

Lansana Yansané a expliqué les raisons de cette menace : « Nous, nous brandissons la menace pour le mercredi prochain. En effet, c’est par rapport à l’obtention de l’arrêté d’engagement de nos homologues de l’enseignement supérieur. Ça fait plus de sept mois que nous sommes sur ce processus, mais on n’arrive pas à obtenir gain de cause. On avait espéré qu’à la veille de la rentrée, qu’on allait obtenir cet arrêté d’engagement mais jusqu’à date rien n’est fait par rapport à cela. Donc nous avons saisi les autorités pour leur dire que si rien n’est fait d’ici le mardi comme l’a promis le secrétaire général de la fonction publique, le mercredi nous allons automatiquement en grève. »

Ultimatum aux autorités

Le syndicat a fixé un ultimatum aux autorités : « Les autorités ont un temps moratoire du lundi jusqu’au mardi prochain. Si elles ne publient pas l’arrêté d’engagement, dès le mercredi nous, nous allons arrêter toutes les activités sur les campus universitaires et irons en grève jusqu’à l’obtention de l’arrêté d’engagement de nos homologues », a mis en garde le syndicaliste Yansané.

Un dialogue rompu ?

M.Yansané a également précisé que « aucune mission du SNAESURS n’a été reçue au Ministère de l’enseignement technique de la Formation professionnelle. Nous n’avons rien à faire au ministère de l’enseignement technique. Notre seul interlocuteur, c’est le ministère de l’enseignement supérieur et la fonction publique », a-t-il levé l’équivoque. Ce manque de communication avec les autorités renforce le sentiment d’abandon ressenti par les membres du syndicat.

Vers une crise inévitable ?

À l’approche de la rentrée universitaire, le climat dans l’enseignement supérieur est tendu. Le SNAESURS a clairement exprimé ses attentes et les conséquences d’un éventuel échec des négociations. Si les autorités ne réagissent pas rapidement, le pays pourrait faire face à une paralysie du secteur universitaire, ce qui aurait des répercussions sur des milliers d’étudiants et le système éducatif dans son ensemble. Les jours à venir seront cruciaux pour éviter une crise majeure dans le paysage éducatif guinéen.

 

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