Un accident de la circulation a fait plus de 10 morts à Kissidougou ce dimanche. Le bus, rempli de passagers, a terminé sa course dans un ravin. Le bilan, déjà lourd, pourrait encore s’alourdir alors que les recherches se poursuivent pour retrouver d’autres victimes.
Ce dimanche matin, la ville de Kissidougou a été frappée par une tragédie qui a coûté la vie à plus d’une dizaine de personnes. Un mini-bus, transportant des passagers, a quitté la route et plongé dans un ravin, faisant au moins 12 morts et plusieurs blessés graves, selon les premiers témoignages.
« L’accident s’est produit à Mansoyah, en venant vers Kissidougou. Il y a eu 10 corps pour le moment. Le mini-bus a été repêché. On l’a conduit en ville », a expliqué un témoin, sous le choc, présent sur les lieux au moment du drame. Le véhicule, transportant des passagers, n’a pu éviter le ravin sur cette route sinueuse et mal entretenue, devenue tristement célèbre pour ses nombreux accidents.
Les premières victimes extraites des débris sont un mélange déchirant de femmes, d’enfants et du chauffeur. « En première position, il y a eu 5 femmes adultes, 3 bébés et un garçon de 12 ans et le chauffeur. Ce sont les 12 corps qui ont été repêchés d’abord dans le ravin », a précisé l’intervenant. Malgré les efforts des secouristes, les chances de retrouver des survivants s’amenuisent avec le temps.
Sur place, l’atmosphère est lourde. Les équipes de secours et les volontaires locaux poursuivent la recherche des corps, alors que les familles des victimes commencent à arriver pour identifier leurs proches. « Nous sommes en train de faire les choses ici pour préparer les funérailles. Tous les corps seront enterrés à Kissidougou », a ajouté le témoin, manifestement affecté par l’ampleur de la tragédie.
Actuellement, les corps sont transportés à l’hôpital central de Kissidougou, où les familles attendent dans l’angoisse. « Nous sommes actuellement à l’hôpital central de Kissidougou », a précisé notre source, les yeux remplis de tristesse. La communauté, soudée par la douleur, se prépare à des funérailles massives, tandis que la ville tout entière est en deuil.
Alors que les opérations de sauvetage continuent, cette tragédie relance inévitablement le débat sur l’état des routes en Guinée et les mesures de sécurité à adopter. Le mini-bus est repêché, mais combien d’autres véhicules devront encore subir le même sort avant qu’une véritable prise de conscience ne se produise ?
Ibrahima Alhassane Camara, Laguinee.info