mardi, septembre 24, 2024
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79e session de l’Assemblée générale de l’ONU : La Guinée plaide pour un renforcement des mécanismes de financement pour les nations vulnérables

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À la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a lancé un appel pressant en faveur des pays les plus fragiles. S’exprimant devant la communauté internationale réunie à New York, il a plaidé pour un renforcement des mécanismes de financement internationaux destinés à soutenir les nations vulnérables, en particulier dans leur quête d’une croissance durable et résiliente.

Renforcer les mécanismes de financement pour les nations vulnérables

Dans un discours direct et sans équivoque, Amadou Oury Bah a souligné l’urgence pour les pays en développement, tels que la Guinée, de bénéficier d’un accès accru aux ressources financières internationales. « Mon pays souhaite que les mécanismes de financement internationaux soient renforcés pour permettre à toutes les nations, plus particulièrement celles vulnérables, de progresser vers une croissance durable, résiliente et inclusive », a-t-il affirmé.

Ce plaidoyer vient à un moment critique pour les nations en développement, souvent en proie à des défis économiques majeurs exacerbés par des crises environnementales et des conflits sociaux. La Guinée, comme d’autres pays de la sous-région, fait face à une instabilité économique accrue, aggravée par des conditions climatiques défavorables. Le Premier ministre a clairement exprimé que sans un soutien financier conséquent, ces nations risquent d’être laissées pour compte dans les efforts mondiaux de développement.

L’urgence de protéger le massif du Fouta Djallon

Au-delà des enjeux économiques, Amadou Oury Bah a également attiré l’attention sur la préservation de l’environnement, en particulier celui du massif du Fouta Djallon, un écosystème crucial pour toute l’Afrique de l’Ouest. « Nous ne pouvons ignorer l’importance de la préservation de notre environnement, en particulier des écosystèmes sensibles comme celui du massif du Fouta Djallon. Ce site, véritable château d’eau pour toute l’Afrique, est vital pour l’équilibre écologique de notre région où 15 États sont concernés », a-t-il rappelé avec insistance.

Dans son discours, il a appelé à une prise de conscience collective et à une action concertée pour protéger cette région. « Sa protection n’est pas seulement une question nationale, mais plutôt une responsabilité collective », a-t-il déclaré, appelant la communauté internationale à s’unir pour préserver ce patrimoine naturel.

Un engagement ferme pour l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO

Dans un geste fort, la Guinée a réitéré son engagement à inscrire le massif du Fouta Djallon sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le Premier ministre a précisé que cette démarche vise à garantir la conservation de cette région non seulement pour les générations présentes, mais aussi pour les générations futures. « Nous réitérons notre engagement avec force pour son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO afin de garantir sa conservation pour la présente et future génération et de renforcer les efforts globaux en matière de développement durable et d’anticiper pour prévenir des conflits autour de l’eau », a-t-il insisté.

La Guinée, en prenant la parole à la tribune mondiale de l’ONU, montre une volonté claire de jouer un rôle actif dans la protection de son environnement et le développement économique durable de ses citoyens. Le plaidoyer du Premier ministre, qui lie les enjeux environnementaux et financiers, résonne comme un appel à l’action pour une solidarité internationale accrue. Mais la question reste entière : les grandes puissances entendront-elles cet appel ou continueront-elles d’ignorer les cris des nations vulnérables en quête d’un soutien indispensable ?

Ibrahima Alhassane Camara, Laguinee.info 

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