Un an après son éviction du pouvoir et son assignation à résidence, l’ancien président gabonais, Ali Ben Bongo Ondimba, a annoncé officiellement son retrait de la vie politique ainsi que celui des membres de sa famille. Dans une déclaration qui a fuité, Ali Bongo a affirmé : « Je tiens à réaffirmer mon retrait de la vie politique et le renoncement définitif à toute ambition nationale. Cela vaut également pour Sylvia et Noureddin. »

Ces propos marquent la fin d’une époque pour la famille Bongo, qui a dirigé le Gabon pendant plus de cinquante ans. Dans sa déclaration, Ali Bongo a également appelé à l’apaisement et à la fin des violences à l’encontre de ses proches, réclamant leur libération immédiate : « Parce que notre pays est, a toujours été et sera toujours un pays d’honneur, j’en appelle à l’apaisement, à l’arrêt des violences et des tortures intentées contre ma famille, plus particulièrement mon épouse Sylvia et mon fils Noureddin, et à leur libération, car depuis trop longtemps désormais emprisonnés pour des faits dont ils n’ont pas été reconnus coupables. »

L’ancien chef d’Etat a également demandé pardon aux Gabonais pour tout ce qui s’est passé.

Cette annonce intervient dans un contexte où le Gabon est encore en pleine phase de transition politique après le coup d’État qui a mis fin au règne d’Ali Bongo en 2023. Pour l’heure, ni les autorités de la transition ni les organisations impliquées n’ont officiellement réagi à cette déclaration.

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info