Ce mercredi 11 septembre 2024, Umaro Sissoco Embaló, président en exercice de la Guinée-Bissau, a surpris la nation en annonçant qu’il ne briguera pas un second mandat. Cette déclaration, faite à l’issue d’un conseil de famille, remet en question la future course électorale du pays, prévue pour 2025.
Le président Umaro Sissoco Embaló a justifié sa décision en affirmant que ses adversaires politiques ne sont pas à la hauteur de ses standards. « Je ne suis pas au même niveau de qualité des politiciens guinéens », a-t-il confié à la radio locale Jovem. Cette critique vise directement les figures politiques dominantes du pays, notamment Nuno Nabiam, Domingo Simones Pereira et Braima Camará.
Selon le président, le prochain leader ne viendra pas de cette classe politique actuelle. « Ce sera quelqu’un d’autre. Parce que ce pays mérite mieux que nous », a-t-il ajouté avec conviction.
Quant à la gestion de son mandat en cours, Embaló a promis de conduire ses responsabilités jusqu’à leur terme, offrant ainsi un peu de stabilité à la Guinée-Bissau d’ici à l’élection présidentielle de 2025. Sa décision soulève de nombreuses interrogations quant à l’avenir politique du pays et au profil de celui ou celle qui lui succédera.
Avec cette annonce inattendue, les regards se tournent déjà vers la prochaine élection. Le retrait d’Umaro Sissoco Embaló pourrait bien ouvrir la porte à de nouveaux visages et à une recomposition du paysage politique bissau-guinéen. Le pays s’apprête-t-il à tourner une nouvelle page de son histoire politique ? Réponse en 2025.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info