vendredi, novembre 22, 2024
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Conakry : la CGE-GUI dénonce l’humiliation des chefs d’entreprises par la direction générale des Impôts

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La Direction générale des Impôts (DGI) de Guinée a lancé une vaste opération pour contraindre des entreprises, y compris des géants du secteur minier, à régulariser leurs arriérés fiscaux, rapporte mediaguinee.com. Cette action a déclenché une vive réaction de la Confédération Générale des Entreprises de Guinée (CGE-GUI), qui dénonce des méthodes brutales et humiliantes.

La Direction générale des Impôts (DGI) de Guinée a entrepris une action d’envergure pour contraindre plusieurs entreprises à régulariser leurs dettes fiscales. Pour cela, la DGI a sollicité l’appui du Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale afin d’arrêter les chefs d’entreprises concernés.

Face à cette situation, la Confédération générale des Entreprises de Guinée (CGE-GUI) s’est réunie d’urgence le vendredi 30 août pour exprimer son indignation. Le Conseil d’Administration de la CGE-GUI a dénoncé avec force « le comportement choquant de la Direction Générale des Impôts qui s’est donnée le pouvoir de réquisitionner la Gendarmerie pour arrêter des Chefs d’Entreprises supposés en retard de paiement vis-à-vis du fisc ».

Au cours de cette réunion, les patrons d’entreprises ont fustigé ce qu’ils qualifient de « comportement brutal de la Direction Générale des Impôts (DGI) et de la Gendarmerie Nationale ». Ils ont estimé que cette opération représente une humiliation et un « piège tendu à la CGE-GUI ». Ils appellent donc la confédération à « se lever immédiatement pour arrêter cette torture de la DGI sur les entreprises ». Les chefs d’entreprises, se sentant « traqués comme des délinquants », ont décidé de prendre des mesures, notamment de rencontrer le Premier Ministre et de saisir le Président de la République.

Ils ont également demandé à ce que la liste des 500 entreprises ciblées soit mise à disposition de la CGE-GUI et ont convenu de recourir à des juristes et fiscalistes pour les aider dans leurs démarches.

 La CGE-GUI dit avoir déjà pris contact avec le Premier ministre, Amadou Oury Bah, qui a assuré qu’il n’était pas au courant de la situation et s’est engagé à l’examiner de près pour trouver une solution dès le lundi 2 septembre. Selon notre source, parmi les 506 entreprises épinglées par la DGI, on retrouve des acteurs majeurs tels que Guinea Alumina Corporation (GAC SA), Vivo Energy Guinée, et la Société des Bauxites de Guinée. La tension entre les entreprises et les autorités fiscales est palpable, et les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’issue de cette crise.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info

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