Le président Bassirou Diomaye Faye a obtenu l’aval du Conseil constitutionnel pour dissoudre l’Assemblée nationale à partir du 12 septembre. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une opposition parlementaire majoritaire.
Selon les informations rapportées par dakardirect.sn, le Conseil constitutionnel sénégalais a donné son accord pour que le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, procède à la dissolution de l’Assemblée nationale. Cette décision prendra effet à compter du 12 septembre, date à partir de laquelle le Président pourra déclencher une nouvelle élection législative.
Depuis son élection, M. Faye fait face à une Assemblée nationale dominée par les députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar, le parti de l’ancien Président Macky Sall. Cette configuration parlementaire hostile a fortement limité sa capacité à mener à bien les réformes qu’il souhaite instaurer.
La dissolution de l’Assemblée nationale pourrait être vue comme un acte politique fort, destiné à contourner l’impasse législative actuelle. En l’absence de majorité, les réformes proposées par le Président Faye ont rencontré une résistance systématique, rendant le fonctionnement du gouvernement extrêmement difficile. Pour rappel, le Président Faye a régulièrement exprimé son insatisfaction face à ce blocage institutionnel, estimant que « le peuple sénégalais mérite un gouvernement capable d’agir rapidement pour le bien commun. »
La dissolution de l’Assemblée nationale ouvre la voie à de nouvelles élections législatives, qui seront décisives pour l’avenir politique du Sénégal. Le Président Faye joue ici une carte majeure, espérant obtenir un soutien parlementaire plus favorable pour mettre en œuvre son programme. Reste à savoir si cette manœuvre suffira à surmonter les défis politiques auxquels il est confronté.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info