L’insécurité continue de sévir à Siguiri. Une attaque armée survenue hier à ToKa, un district de Siguiri, a coûté la vie à un homme et en a grièvement blessé un autre.
Ce dimanche 25 août 2024, une attaque à main armée a été signalée dans le district de ToKa, situé dans la préfecture de Siguiri. L’assaut a eu lieu vers 17h, impliquant deux orpailleurs de retour de leur travail en brousse. Les assaillants, armés d’un fusil de marque PMK AK47, ont ouvert le feu, tuant un homme sur le coup et en blessant grièvement un autre.
Dr Bachir Condé, médecin d’appui au service d’urgence de l’hôpital préfectoral de Siguiri, a déclaré : « Ce soir vers 17h, nous avons été informés d’une attaque à main armée à ToKa par le biais de certains citoyens. Il s’agit de deux orpailleurs qui étaient de retour de travail en brousse. » Il a ensuite précisé : « Selon le témoignage de la victime, ils ont vu une moto garée comme si la personne était en train de se mettre à l’aise. Arrivés à leur niveau, il a crié en disant ‘laissez! laissez!’ Entre-temps, une autre personne est venue de nulle part, munie d’un PMK, et a ouvert le feu sur la première victime. Il est tombé, ils ont pris la machine détectrice marque 5000, puis ils ont tiré sur la deuxième personne. Ils ont pris la moto et sont partis. Celui qui détenait l’arme PMK était cagoulé et le second était à visage découvert. »
Les victimes ont été transportées d’urgence à l’hôpital préfectoral de Siguiri. Malheureusement, l’une d’elles, Bandjou Magassouba, âgé d’environ 50 ans, a succombé à ses blessures avant d’arriver à l’hôpital. « Ils ont été reçus à l’hôpital préfectoral de Siguiri précisément au service des urgences, parmi les deux victimes, l’une a trouvé la mort presque avant son arrivée à l’hôpital et la seconde a été grièvement blessée, » a confirmé Dr Condé.
L’état de santé du blessé, bien que hors de danger, nécessite une évacuation vers un centre médical plus équipé. Dr Condé a souligné : « La deuxième personne blessée a subi une fracture ouverte type 2 du fémur. Franchement, c’est un travail qui est très délicat. On a préféré l’évacuer vers Bamako, mais il se trouve hors de danger maintenant. »
Cette attaque armée met en lumière les risques auxquels sont confrontés les citoyens de Siguiri au quotidien, exposant leurs difficultés. Elle interpelle les autorités à répondre au besoin sécuritaire afin de garantir la vie des citoyens et de leurs biens dans cette zone.
De Kankan, Karifa Kansan Doumbouya, pour Laguinee.info
