La Côte d’Ivoire fait face à une recrudescence de la variole de singe avec 28 cas confirmés, dont un décès, selon le Dr Daouda Coulibaly de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP). Les autorités sanitaires appellent à la vigilance face à cette situation.

Le Dr Daouda Coulibaly, sous-directeur de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP), cité par l’Agence Anadolu, a annoncé mardi que la Côte d’Ivoire compte désormais 28 cas confirmés de variole de singe, incluant un cas mortel. Le premier cas a été détecté au début du mois de juillet à Tabou, et depuis, d’autres cas ont été signalés aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays. « Nous sommes aujourd’hui à 28 cas confirmés, dont un décès », a-t-il déclaré.

Le Dr Coulibaly a précisé que la souche en circulation en Côte d’Ivoire appartient au clade de l’Afrique de l’Ouest, qui est moins virulent que le nouveau variant identifié en République démocratique du Congo (RDC). « Pour nous jusqu’à l’instant, c’est le clade de l’Afrique de l’Ouest qui circule », a-t-il assuré, tout en soulignant qu’aucune contamination liée à la souche plus mortelle découverte en RDC n’a été confirmée dans le pays.

Face à cette situation, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété une urgence de santé publique de portée internationale le 14 août, pour renforcer les efforts mondiaux visant à contenir la propagation du virus.

Bien que la situation semble sous contrôle en Côte d’Ivoire, rapporte-t-on, les autorités sanitaires et les experts appellent à une vigilance accrue de la population pour éviter une propagation plus large du virus. La RDC reste le pays le plus touché par cette maladie avec plus de 16 000 cas et 548 décès. L’identification d’un nouveau variant plus transmissible et potentiellement plus mortel, le clade 1b, représente une menace supplémentaire pour les pays africains et au-delà.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info