jeudi, septembre 19, 2024
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Soutien présumé de l’Ukraine au terrorisme : l’AES écrit au Conseil de sécurité de l’ONU

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Dans une lettre conjointe adressée au président du Conseil de Sécurité des Nations Unies, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont vivement condamné le soutien ouvert du gouvernement ukrainien aux groupes terroristes opérant dans la région du Sahel. Les trois pays demandent des actions immédiates pour mettre fin à ce soutien qui menace gravement la stabilité de la région.

Dans un développement inquiétant, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger, agissant au nom de la Confédération des États du Sahel (AES), ont envoyé une lettre au président du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Dans ce document, ils dénoncent fermement ce qu’ils décrivent comme un « soutien officiel » du gouvernement ukrainien au terrorisme international, en particulier dans la région du Sahel.

Les accusations sont fondées sur des déclarations publiques faites par Andry Yusov, Porte-parole de l’Agence ukrainienne de renseignement militaire, qui a « avoué l’implication de l’Ukraine » dans des attaques récentes perpétrées par des groupes armés terroristes à Tinzawatène, au Mali. Ces attaques, survenues entre le 24 et le 26 juillet 2024, ont causé la mort de plusieurs soldats maliens et des dégâts matériels considérables.

Ces déclarations ont été confirmées par l’Ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal, Yurii Pyvovarov, qui a exprimé sans ambiguïté le soutien de son pays aux activités terroristes au Sahel, allant même jusqu’à annoncer « d’autres résultats à venir ». Selon les Ministres, ces déclarations représentent une « violation flagrante de la souveraineté et de l’intégrité territoriale » des États concernés, ainsi qu’une « agression caractérisée » et une infraction aux lois internationales.

Les gouvernements du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont appelé le Conseil de sécurité à agir fermement contre ces actions qu’ils qualifient de subversives. Ils soulignent que ces actes « renforcent les groupes terroristes en Afrique » et représentent une menace directe pour la paix et la sécurité internationales, notamment dans la région du Sahel. Les trois nations de la Confédération des États du Sahel réitèrent leur engagement à « poursuivre avec plus de vigueur leur marche résolue vers le raffermissement de leur souveraineté » face à ces menaces extérieures.

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