Le système électrique guinéen est confronté à un déficit croissant de la production, résultant de l’augmentation rapide de la demande, du déficit de production des barrages hydroélectriques et du manque d’investissement.
Cette situation a entraîné une détérioration de la qualité du service, tant sur le plan technique que commercial, avec des réseaux inadaptés et des problèmes de facturation et de recouvrement.
Pourtant près de 3 milliards de dollars ont été investis dans ce secteur par le régime précédent mais le secteur énergétique peine jusqu’ici à se relever.
On apprend que le Général Mamadi Doumbouya a demandé au Ministre de l’Énergie de trouver des solutions durables pour surmonter cette crise.
Malgré les efforts du gouvernement, notamment avec le transport de l’énergie depuis le Sénégal voisin et le retour du bateau thermique, des réformes importantes sont en cours chez EDG pour assainir le secteur et rétablir l’équilibre nous informe-t-on.
Selon nos informations, des mesures sont prises pour que EDG participe désormais au paiement de l’énergie achetée, réduisant ainsi les subventions de l’État. Des actions sont menées pour mettre à jour la base de clients, promouvoir les compteurs prépayés, lutter contre les fraudes et sensibiliser pour une économie de l’énergie.
Il est impératif de changer les comportements et de responsabiliser les consommateurs pour sortir de la crise énergétique à l’instar des pays voisins.
Une forte volonté politique pour une réforme profonde du secteur est palpable, avec une transition énergétique en cours pour libérer des fonds pour d’autres secteurs prioritaires.
Un changement radical est en cours de mise en œuvre dans la gestion de l’énergie pour un développement économique durable, réduisant ainsi la dépendance aux subventions. Des investissements dans des infrastructures essentielles sont envisageables avec une réorientation des ressources actuellement allouées à l’électricité.
Cette réforme énergétique qui est en marche en Guinée, nécessite une approche proactive et des changements significatifs.
Selon une source que nous avons approchée à EDG, la pression actuelle est au niveau maximale, et si toutes les actions déjà existantes et instruites par le département sont suivie à la lettre, notre pays pourrait se frotter les mains pour réduire considérablement les subventions de l’Etat.
Avec Mosaiqueguinee.com