Alors que le Soudan est ravagé par une guerre civile et des inondations dévastatrices, une nouvelle crise sanitaire s’ajoute à la liste : une épidémie de choléra qui a déjà fait une vingtaine de morts et plus de 350 infections. Les autorités sanitaires et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) unissent leurs efforts pour endiguer cette menace, selon africanews. com.
Le Soudan, déjà frappé par un conflit armé et des catastrophes naturelles, doit désormais faire face à une épidémie de choléra. Selon notre source, les autorités sanitaires du pays ont signalé que la maladie a causé la mort de vingt personnes et en a infecté plus de 350 autres au cours des dernières semaines. L’épidémie a d’abord été détectée dans la province de Kassala avant de se propager à cinq autres provinces, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le choléra est une maladie hautement contagieuse qui se transmet par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Sans traitement adéquat, elle peut provoquer une déshydratation sévère et entraîner la mort en quelques heures seulement. « Les conditions sanitaires dans les régions touchées sont déplorables, exacerbées par la guerre et les inondations », a déclaré un responsable de l’OMS.
Face à cette situation, l’OMS collabore étroitement avec les autorités soudanaises pour mettre en place une campagne de vaccination d’urgence dans les zones les plus à risque. Cette campagne vise à contenir la propagation de la maladie, alors que les infrastructures de santé sont déjà sous pression en raison du conflit armé.
Cette nouvelle crise sanitaire vient alourdir le fardeau du Soudan, un pays déjà au bord du chaos. Avec les précédents de 2017, où une épidémie similaire avait fait 700 morts en deux mois, les autorités et leurs partenaires internationaux sont en état d’alerte maximale pour éviter une catastrophe humanitaire de grande ampleur.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info