Le Nigeria recense 39 cas confirmés de Mpox depuis le début de l’année, selon le dernier bilan du Centre nigérian pour le contrôle et la prévention des maladies (NCDC). Aucun décès n’a été enregistré, mais l’épidémie reste sous haute surveillance.
Selon l’agence Anadolu, depuis janvier 2024, 39 cas de Mpox, aussi connue sous le nom de variole du singe, ont été confirmés au Nigeria sur 788 cas suspectés. Ces cas ont été signalés dans 33 des 36 États du pays. Lors d’une conférence de presse tenue à Abuja, le directeur du NCDC, Jide Idris, a précisé qu’aucun décès n’avait été enregistré, malgré la propagation de l’épidémie.
La situation en Afrique demeure préoccupante, avec 38 465 cas de Mpox recensés dans 16 pays depuis janvier 2022, dont 1 456 décès. En République démocratique du Congo (RDC), la maladie a déjà causé au moins 548 morts en 2024, ce qui en fait le pays le plus touché. Au Nigeria, l’épidémie a atteint un pic en 2022 avec 762 cas confirmés et 7 morts, avant de retomber à 98 cas en 2023. Selon Odianosen Ehiakhamen, expert Mpox au NCDC, les cas actuels au Nigeria sont de type clade 2, un variant avec un taux de mortalité estimé à 0,1 %.
Bien qu’aucun décès ne soit encore à déplorer au Nigeria, les autorités sanitaires continuent de suivre l’évolution de l’épidémie avec vigilance. Les cas croissants dans la région soulignent la nécessité d’une réponse sanitaire robuste pour empêcher une recrudescence de la maladie à travers le continent.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info