samedi, novembre 23, 2024
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Sénégal : le président appelle à des « mesures de redressement appropriées » pour la presse nationale

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Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a demandé des « mesures de redressement appropriées » pour la presse nationale lors d’une réunion gouvernementale tenue mercredi 14 août. Cette déclaration intervient au lendemain d’une grève générale des médias dénonçant une menace croissante sur la liberté de la presse au Sénégal, rapporte tv5monde.com.

Le mercredi 14 août, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a appelé à des « mesures de redressement appropriées » pour la presse nationale, soulignant la nécessité d’une « attention particulière » de la part du gouvernement. Le communiqué du gouvernement, publié à l’issue de cette réunion, a insisté sur l’importance d’une presse « professionnelle, responsable et respectueuse de l’État de droit » comme pilier de la démocratie.

Le communiqué ne donne pas de détails spécifiques sur les mesures envisagées, mais il mentionne que le président Faye a demandé au gouvernement, notamment au ministre de la Communication, de veiller à l’application intégrale du Code de la presse et au bon fonctionnement des entreprises de presse. Il a également plaidé pour un dialogue renouvelé avec les médias, malgré l’absence de mention directe de la « journée sans presse » organisée la veille par les patrons des médias sénégalais. Cette journée avait pour but de protester contre ce qu’ils perçoivent comme une menace à la liberté de la presse, une initiative largement suivie par les journaux, radios, et télévisions du pays.

Le secteur des médias au Sénégal fait face à des défis économiques croissants, exacerbés par des mesures gouvernementales telles que le blocage des comptes bancaires des entreprises de presse pour non-paiement d’impôts et la saisie de leur matériel de production. Ces difficultés ont récemment poussé l’éditeur de deux quotidiens sportifs populaires, « Stades » et « Sunu Lamb », à suspendre leur parution après plus de 20 ans d’existence. Le dialogue entre le gouvernement et les médias sera crucial pour déterminer l’avenir de la liberté de la presse dans le pays.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info

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