L’Union africaine a annoncé une « urgence de santé publique » en réponse à l’augmentation alarmante des cas de Mpox sur le continent. Avec une augmentation de 160% des cas en 2024, cette décision vise à mobiliser des ressources pour endiguer la propagation du virus.
Selon les informations rapportées par africanews, depuis janvier 2022, 38.465 cas de Mpox ont été recensés dans 16 pays africains, causant 1.456 décès. L’année 2024 a connu une hausse inquiétante de 160% par rapport à l’année précédente, ce qui a poussé l’Union africaine à réagir rapidement. Le président de l’Africa CDC, Jean Kasenya, a déclaré que « l’importance de passer d’une approche réactive à une stratégie proactive et agressive pour contenir et éliminer cette menace » est cruciale pour lutter contre cette épidémie.
L’Union africaine, en déclarant cette urgence de santé publique, sera en mesure de débloquer des fonds essentiels pour améliorer l’accès aux vaccins et coordonner une réponse efficace à l’échelle continentale. Ce financement permettra non seulement de renforcer les capacités des systèmes de santé locaux, mais aussi d’intensifier les campagnes de sensibilisation et de vaccination, particulièrement dans les zones les plus touchées.
Alors que l’épidémie continue de se propager, touchant principalement les enfants de moins de 15 ans qui représentent 60% des cas, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se prépare à évaluer si le Mpox doit être classé au plus haut niveau d’alerte sanitaire mondial. Cette décision pourrait renforcer encore davantage les efforts internationaux pour maîtriser ce virus émergent.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info