La journée « ville morte » organisée par les Forces Vives de Guinée (FVG) ce lundi 12 août 2024 n’a pas été largement suivie à Conakry. Les activités commerciales et la circulation ont continué normalement dans plusieurs quartiers de la capitale guinéenne.
Les Forces Vives de Guinée (FVG) avaient appelé à une journée « ville morte » pour exprimer son mécontentement après la disparition deux activistes de la société civile dont Foniké Menguè et Billo Bah, tous membres dudit Front. Cependant, les premiers constats effectués ce matin montrent que cet appel n’a pas été suivi massivement. À 10 heures, sur la route principale reliant Keïtayah à la Cimenterie, la fluidité de la circulation est visible et les citoyens vaquent paisiblement à leurs activités, rapporte Laguinee.info.
La plupart des boutiques et magasins le long de cette route sont restés ouverts, et les ateliers visités étaient en pleine activité. Le marché de Bailobaya ainsi que quelques marchands ambulants effectuaient paisiblement leur commerce quotidien, précise le rapport. Malgré la présence visible des forces de sécurité, incluant la police, la gendarmerie, et des militaires en bérets rouges stationnés à divers ronds-points et points stratégiques, les activités commerciales n’ont pas été perturbées. Des militaires en bérets rouges, armés, se pavanent avec leur arme en bordure de route.
Bien que l’appel des FVG à une journée « ville morte » ait été relayé, son impact sur les activités de Conakry semble limité. La faible adhésion des citoyens à cette mobilisation pose des questions sur l’efficacité de ces actions pour faire pression sur les autorités. Cependant, la présence renforcée des forces de sécurité témoigne de la vigilance des autorités face à toute éventualité.
Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info