Le président du Conseil national de la Transition CNT a indiqué lors d’un point de presse qu’il a animé ce mercredi sur l’avant-projet de la nouvelle Constitution que le rôle de la presse est indissociable à la démocratie et que la responsabilité doit être une devise pour les journalistes guinéens, rapporte Laguinee.info.
Dans un contexte où le retrait des agréments de certains médias privés constitue une préoccupation majeure des journalistes guinéens, le président du CNT, Dr Dansa Kourouma appelle à plus de responsabilités des journalistes dans le traitement de l’information.
« La question des médias et la démocratie sont consubstantielles. On ne peut pas parler de démocratie sans parler de médias libres et indépendants. Ce n’est pas possible. Le travail de journalistes est important que si on doit donner une devise à la presse, on commencera d’abord par la responsabilité. C’est extrêmement important comme élément d’encadrement de travail du journaliste. Après, l’indépendance va venir après. L’indépendance exige la responsabilité. Quand l’autonomie atteint un certain niveau ça peut conduire une partie du territoire de demander la sécession. Donc, l’indépendance doit être encadrée par la responsabilité. Mais je vous garantis, nous avons mis une Commission en place qui a travaillé avec vous, nous sommes pris entre plusieurs feux dont la Constitution, la loi du finance et autres importantes lois qui sont nécessaire. Ce travail se fera. », martèle-t-il.
Pour lui, « Sans responsabilité, l’indépendance des médias est une menace pour la démocratie ».
Le président du CNT a déclaré que le Parlement fera de son mieux afin de restaurer le climat de confiance basée sur le respect de l’éthique et de la déontologie entre l’État et la presse guinéenne.
« Nous avons prévu un débat sur les relations entre l’État et les médias et leur place dans la transition. Nous allons apporter ce que nous pouvons apporter pour qu’il ait une relation respectueuse de l’éthique, de la déontologie et des lois de la République entre l’État et les médias. C’est fondamental. La transparence a un trait avec l’information. La bonne information donnée par le Canal approprié, mais avec toute son intégrité, c’est de la transparence. L’information si elle est minée le peuple ne comprend pas. Quand vous utiliser l’information en français, or 70 % de la population est analphabète, pas de mécanisme de transparence dans les langues, il n’y a pas de transparence » , déclare-t-il.
Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info