jeudi, novembre 21, 2024
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Pourquoi le départ de Kaba Diawara, depuis près de dix ans et la mise en place d’un comité directoire pour la gestion du syli A ?

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Nul doute, que le désormais sélectionneur du syli national Kaba Diawara, n’était pas l’homme idéal, le réel profil d’une équipe nationale compétitive, ambitieuse, apte à répondre aux aspirations et aux attentes des milliers de fans, acteurs sportifs au pays. Arrivée dans des conditions douteuses, à l’époque où la fédération était pilotée par le pire des CONOR du jamais-vu dans l’histoire du football africain. Alors, pour soustraire des ténèbres, ce sport afin de répondre aux multiples sollicitations, la feguifoot allume la flamme à travers une noble décision qui a finalement débouchée au départ à l’amiable de Sébastien Grosse tête. Dans cette situation extrêmement chaotique, l’ennemi principal de l’ex coach demeure son bilan qui est globalement mitigé après des années de gestion avec toutes les conditions idoines réunies. Mais hélas ! La déception fut énromissime et suivi des dégâts considérables.

Ce changement qualitatif qui se fera avec une équipe composée d’expérimentés, des fins connaisseurs du football local, africain voir à l’international. L’ossature du staff actuelle inspire, cède place à l’espoir et nous oriente aussi vers la tendance qui est de mettre en valeur les entraîneurs locaux. C’est pourquoi, l’équipe de Bouba Dinah fait confiance et s’est lancée dans la promotion de l’expertise locale. Dans les rangs vous avez le méritant sur le terrain en Guinée Souleymane Camara  »Abédi » qui ne souffre d’aucune contestation, Charly Paquillé, ancien bras droit de KD, Michel Dussuyer qui signe son retour associé au meilleur sélectionneur du pays et DTN Mohamed Kanfory Lappé Bangoura, forcément cela crée un élan vers le renouveau du syli A.

Un autre mal qui rongeait le syli c’était le niveau trop bas du préparateur physique qui conduisait a des blessures récurrentes a l’orée de la Can ivoirienne, les joueurs avaient du mal à récupérer après des gros matchs livrés. Alors sur place, nous avons sous la main celui qui a été qualifié de génie, le meilleur par Didier Six, un autre ancien sélectionneur du syli, je vais nommer Oumar Bank’s Bangoura, l’enfant de Boulbinet quartier des pécheurs. Qui a d’ailleurs fait ses preuves lors du Chan 2021 au Cameroun dont la Guinée avait terminé sur le podium 3e derrière les aigles du Mali, vice-champion d’Afrique de l’édition.

Loin des débats réactifs, ce recours, accru à l’expertise locale, devrait inclure cet homme qui excelle bien dans ce domaine. Tout récemment, il est sollicité dans le championnat béninois pour apporter sa pierre à l’édifice en tant que préparateur physique d’un club de 1re division. En aucun cas, Bangoura Oumar ne soit à ce staff pour faire le job pour le bonheur des athlètes, même en étant un appui auprès du titulaire fera un bond en avant. Ce qui compte, bien la compétence. La compétence plus ou moins égale, l’expertise locale et l’expérience doivent dominer dans le choix de la feguifoot et l’appréciation du DTN. Il est tout à fait normal, que les Guinéens soient plus nombreux dans ce niveau directoire surtout quand ils ont les qualités pour le faire.

Cette proposition du niveau directoire tombe à pic, l’acte pourrait se révéler d’un caractère conjoncturel ou d’autres aspects dont on ne maîtrise pas tous les paramètres. Ceux-là qui parlent souvent d’appel d’offres ou le recrutement de soit disant sélectionneur de haut niveau qui n’existe pas d’ailleurs. Il faudrait d’abord connaître la situation financière de l’employeur, notamment le ministère des Sports ? Est-ce la feguifoot aussi peut-elle feinter ou ignorée la tendance actuelle, qui est de faire confiance aux locaux pétris de talents pour entraîner les sélections ? Ce comité transitoire, n’est-il pas une solution pour assurer la stabilité au sein de la tanière ?
Donc, voilà des panoplies d’interrogations à se poser pour éviter de se retrouver dans les ravins, des débats de quartiers ou encore de caniveaux.

À mon avis, il n’y a pas de meilleures alternatives que celle-là. Une décision collégiale du bureau exécutif et entérinée par son président Bouba Dinah Sampil en guise d’apaisement ou du moins traverser cette période de trouble occasionnée par l’enchaînement des mauvais résultats lors des Jeux olympiques Paris 2024. Il est temps de recentrer le débat sur des stratégies à adopter par nouveau staff de Michel Dussuyer et cie pour une transition réussie dans la continuité et cela passera forcément par la qualification à la Can 2025 au Maroc et se repositionner dans le groupe tout en espérant une qualification pour une première fois en Coupe du monde. Ce directoire placé sous la supervision du guide éclairé, DTN Kanfory Lappé Bangoura, fera le maximum de mener le bateau à bon bord comme souhaité par leurs mandants de cette mission certes difficile, mais pas impossible. Au travail, après, on aura suffisamment le temps pour jauger le niveau du staff en fonction des résultats réalisés sur le terrain.

Cependant, un calme olympien est souhaitable autour de l’équipe, la sérénité, la confiance et surtout donnons le temps au temps par la suite voir jusqu’où nous conduira le bateau Michel Dussuyer et sa bande dans les jours, semaines, mois et des années a venir. Les faits sont sacrés et les commentaires sont libres.

Moussa Cfa Camara, journaliste Sportif.

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