L’ancien président du Libéria, George Weah, accuse son successeur de manipuler la justice à des fins politiques suite à l’inculpation de cinq de ses proches collaborateurs pour corruption. Il promet de résister fermement à cette manœuvre, selon netafrique.net.
Au Libéria, cinq anciens hauts responsables de l’administration de George Weah, dont Samuel Tweh, ex-ministre des Finances, ont récemment été inculpés pour corruption suite à un audit de la commission anticorruption. Ces inculpations surviennent dans un contexte de tensions politiques croissantes.
Lors de sa dernière conférence de presse, George Weah a dénoncé ces inculpations comme une manœuvre politique. Il a directement interpellé son successeur, l’accusant de manipuler le système judiciaire à des fins politiques : « Le parti de l’Unité peut être certain que le CDC (parti de George Weah) utilisera tous les moyens légaux et politiques à sa disposition pour contrer cette tentative d’instrumentaliser le système judiciaire du pays à son avantage. », rapporte notre source.
Weah a également ajouté : « Oui, Monsieur Boakai, votre tentative de politiser la justice rencontrera une forte résistance. »
Le rapport de la commission anticorruption accuse les collaborateurs de George Weah de malversations financières, de sabotage économique, et d’association de malfaiteurs pour détourner les ressources de l’État.
La situation au Libéria reste tendue, avec des accusations de corruption exacerbant les rivalités politiques. Alors que George Weah promet de lutter contre ce qu’il considère comme une instrumentalisation de la justice, le pays attend de voir comment ces tensions évolueront et quel impact elles auront sur la stabilité politique et économique du Libéria.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info