La Cour Pénale Internationale (CPI), par le biais de son bureau du procureur Karim Khan, a réagi au verdict du tribunal criminel de Dixinn concernant le massacre du 28 septembre 2009 à Conakry. Ce jugement marque une avancée majeure dans la quête de justice pour les victimes des atrocités commises au Stade national.

La Cour Pénale Internationale (CPI) a exprimé sa satisfaction suite au verdict rendu le 1er août par le tribunal criminel de Dixinn. Ce jugement concerne les événements tragiques survenus le 28 septembre 2009 au Stade national de Conakry, où entre 156 et 200 personnes ont été tuées ou portées disparues, et 109 femmes ont été victimes de viols ou d’autres violences sexuelles.

Le bureau du procureur de la CPI, dirigé par Karim Khan, a salué la décision du juge Ibrahima Sory II Tounkara, qui a condamné les principaux responsables des violences. Ce verdict est vu comme un tournant dans la justice pour les victimes, mettant en lumière la responsabilité des anciens dirigeants guinéens. Le bureau du procureur a souligné que ce jugement envoie un message fort selon lequel personne n’est au-dessus des lois et que les crimes graves seront jugés, indépendamment du statut des accusés.

Le bureau a exprimé l’espoir que ce jugement apportera un sentiment de justice et de réconfort aux victimes, après des années d’attente. De plus, il espère que ce moment sera le début d’une lutte plus efficace contre l’impunité en Guinée.

Le bureau du procureur a également noté que le verdict n’aurait pas été possible sans la volonté des autorités guinéennes actuelles de soutenir le système judiciaire national. Il a remercié les partenaires internationaux qui ont contribué au soutien du procès et a exprimé son souhait de voir d’autres actions concernant les événements du 28 septembre 2009.

Ce verdict représente un moment crucial non seulement pour les victimes et les autorités guinéennes, mais aussi pour les États parties à la CPI.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info