samedi, novembre 23, 2024
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Le vent de la liberté souffle partout, sauf à Pamelap pour Dr Faya Milimouno !

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Le leader du Bloc Libéral, Dr. Faya Millimouno, a été empêché de franchir la frontière de Pamelap ce mercredi 24 juillet 2024 alors qu’il se rendait au Libéria. Dans un entretien à nos confrères d’Africaguinee.com, il raconte sa mésaventure et lance un appel au Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, et au Premier Ministre Bah Oury.

Dr. Faya Milimouno, dirigeant du Bloc Libéral, a été bloqué à la frontière de Pamelap, entre la Guinée et la Sierra Leone, alors qu’il se dirigeait vers le Libéria. Malgré une attente de plusieurs heures et des discussions avec les autorités locales, aucune explication claire ne lui a été fournie.

Selon Dr Millimouno, les autorités locales ont invoqué la nécessité de recevoir des instructions pour permettre à une personnalité politique de franchir la frontière. « Je me suis installé à un bureau pour attendre. Ça a duré 1 heure, ensuite 2 heures, ensuite 3 heures (…) Je leur ai demandé s’ils n’avaient pas eu des instructions… Ensuite s’il y a un problème, qu’on me le dise. » Malgré ses efforts pour comprendre la situation, aucune réponse satisfaisante ne lui a été donnée.

Selon notre source, le président du BL affirme n’être sous aucun contrôle judiciaire ni avoir de dossier en cours avec la justice. « Je n’ai aucun dossier avec la justice. Je viens de rentrer de l’extérieur. Je suis passé par l’aéroport Ahmed Sékou Touré. Et puis, j’ai été faire mon séjour, je suis revenu, on ne m’a pas causé un quelconque obstacle. » Il a tenté de contacter plusieurs personnalités du pouvoir sans succès, avant de décider de rebrousser chemin vers Conakry.

Dr Millimouno trouve cet incident inquiétant et exagéré, mettant en lumière une limitation injustifiée de la liberté de mouvement. « C’est quand même inquiétant. Je crois que c’est quand même exagéré que des Guinéens, sans qu’il n’y ait un signalement quelconque sur quelque chose de compréhensible, qu’on limite le droit de mouvement aux gens. » Il lance un appel au Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, et au Premier Ministre Bah Oury pour qu’ils veillent à ce que la justice reste une priorité en Guinée. « Si j’ai un message à lancer au président Mamadi Doumbouya et au Premier ministre, c’est de faire en sorte qu’ils ne donnent pas raison à ceux qui pensent que désormais, la vie n’est plus possible en Guinée. »

Laguinee.info

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