Le glissement de terrain survenu lundi dans la région de Gofa, au sud de l’Éthiopie, a causé la mort de 146 personnes. Les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent alors que des responsables locaux décrivent la tragédie, selon l’Agence Anadolu.
Le bilan du glissement de terrain survenu dans le sud de l’Éthiopie s’élève à 146 morts. Des responsables locaux ont indiqué que les corps de 146 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été retrouvés à la suite de fortes pluies dans la région montagneuse de Gofa.
Dagmawi Ayele, l’un des responsables de la région de Gofa, a déclaré : « Il y avait des enfants en bas âge et des femmes enceintes parmi les victimes. » Il a précisé qu’au moins cinq personnes ont été sorties vivantes de la boue. « Pendant les opérations de recherche et de sauvetage, nous avons vu des enfants qui avaient perdu toute leur famille, y compris leurs mères, leurs pères, leurs frères et leurs sœurs, et qui ont serré les corps dans leurs bras, » a ajouté Ayele.
Misikir Mitiku, un autre responsable, cité par notre source, a déclaré à la télévision d’État qu’il pourrait y avoir des membres de l’équipe de recherche et de sauvetage parmi les morts. Kassahun Abayneh, directeur du bureau de communication de la région de Gofa, a confirmé que les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivaient et que de nombreux secouristes avaient été ensevelis dans la boue au cours des opérations.
Les glissements de terrain dans le sud de l’Éthiopie se produisent principalement entre juin et août, pendant la saison des pluies. Un premier bilan d’au moins 55 morts avait été annoncé lundi.
Les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent dans des conditions difficiles alors que les autorités locales tentent de faire face à la tragédie. La saison des pluies dans le sud de l’Éthiopie, souvent marquée par des glissements de terrain, continue de poser de sérieux défis à la sécurité des habitants. Les efforts se concentrent maintenant sur la prévention de nouvelles pertes et le soutien aux survivants de cette catastrophe.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info