vendredi, septembre 20, 2024
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Desserte du courant électrique en Guinée: « Quand les barrages sont faits on tient compte de la pluviométrie de 30 ans en arrière », ministre de l’énergie

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Le ministre de l’énergie et de l’hydraulique a indiqué à l’occasion d’une rencontre tenue le lundi dernier, que le rendement des barrages hydroélectriques en période hivernale est faible. Cela pour permettre qu’il ait assez de contenu d’eau dans les barrages afin de compenser l’eau pendant la période d’étiage, rapporte laguinee.info.

Contrairement à ce que de nombreux citoyens pensent en Guinée sur le rôle des barrages hydroélectriques en période hivernale, dans la desserte en électricité, Aboubacar Camara, ministre de l’énergie et de l’hydraulique a apporté des précisions lors de la plénière tenue le lundi dernier au CNT.
Il a déclaré: « On dit aujourd’hui que les résultats des barrages ne sont pas bons. Faites beaucoup attention. Quand il y a eu l’explosion, pendant la saison des pluies les gens pensent que c’est l’hydraulique qui fonction beaucoup, c’est une erreur. En saison des pluies les barrages sont un peu mis, pas en pause, mais le rendement est faible pour permettre qu’il ait beaucoup de contenu d’eau afin de compenser pendant les périodes d’étiage. Quand il y a eu l’incendie nous avons perdu une centrale thermique et d’autres ont été affectées et en matière d’approvisionnement aussi il y’avait des difficultés. Pendant ce temps, ce sont des thermiques qui assuraient l’approvisionnement. Avec cette pause et difficultés de thermique, l’hydraulique à pris le relais. Ça veut dire que, si les centrales thermiques devaient faire 90 MW, avec l’explosion du dépôt d’hydrocarbures, le thermique est revenu à 42mw. Donc, il y’a avait une perte de 42 MW. La planification de l’hydraulique a été perturbée. Le deuxième facteur est que cette année au niveau de la pluviométrie contrairement à l’année dernière, nous avons connu une baisse de 22%. »

Poursuivant, le ministre a aussi souligné l’importance de reboisement dans la desserte du courant électrique. Selon lui, l’impact de l’être humain sur la nature impact la pluviométrie qui à son tour se répercute sur les barrages. « Quand les barrages sont faits on tient compte de la pluviométrie de 30 ans en arrière. Mais aujourd’hui en amont quant on regarde les études on se dit clairement il faut le reboisement. Partout on est en train de couper de boit. Ce qui fait qu’aujourd’hui, il est difficile que si le barrage à été construit sur la base de 15 ans ou 30 ans, avec une capacité minimale de tel mégawatts et maximal de tel mégawatt, l’impact de l’homme sur la nature et son comportement vont agir sur les cours d’eau qui se jette dans le fleuve. »

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info

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