Après le premier sommet des pays du Sahel tenu à Niamey au Niger entre les 3 juntes militaires, prônant la rupture avec la CEDEAO, ce jeudi, l’institution sous-régionale a lors de son sommet ce dimanche , 07 juillet 2024, envisage d’instaurer une obligations de visa aux citoyens des pays du Sahel qui ont quitté l’organisation, rapporte Laguinee.info
C’est le début des menaces entre désormais les deux instituions ouest africaines ( CEDEAO-AES. Désormais, l’Alliance des Pays du Sahel a concrétisé sa décision en tenant son tout premier sommet depuis son retrait de la CÉDÉAO. Dorénavant, Mali, Burkina et Niger, tous dirigés par des militaires, ont pris leur destin en main pour tourner la page de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest Cédéao. Lors de son sommet, la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a opté pour une réciprocité suite au retrait des 3 Etats frondeurs du Sahel (Mali, Burkina et Niger).
Au-delà, le président de la commission de la CEDEAO, Alieu Turay, a indiqué que les trois pays risquaient l’isolement diplomatique et politique et la perte de millions d’euros en investissements. « Leurs ressortissants pourraient également devoir obtenir des visas pour voyager dans la région », a-t-il dit, sans préciser quand la mesure pourrait prendre effet.
Cette sortie du président de la Cédéao fait suite aux déclarations fracassantes des présidents de l’Alliance des Pays du Sahel qui selon eux prônent « la souveraineté nationale retrouvée ».
Malgré cette réaction de la Cédéao, le Traité instituant l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA), signé en 1994, garantit la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux entre ses États membres. Parmi ces pays, figure le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Sénégal et le Togo qui partagent avec l’AES le franc CFA.
Ibrahima Alhassane Camara pour Laguinee.info