vendredi, septembre 20, 2024
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Décès de Sadiba Koulibaly : les membres du gouvernement ont-ils présenté des condoléances à la famille ? 

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Après l’annonce du décès de l’ancien chef d’état-major de l’armée guinéenne, radié tout récemment des effectifs de l’armée, le gouvernement guinéen n’a pas présenté ses condoléances à sa famille. Cette abstinence fait suite à une décision de l’autorité supérieure. Au cours d’ une conférence de presse animée ce vendredi 5 juillet 2024 à Conakry, le porte parole du gouvernement est revenu sur les spéculations qui entourent le décès de Sadiba Koulibaly, soulignant ainsi que certains membres du gouvernement ont présenté des condoléances, rapporte Laguinee.info

Au cours de cette conférence de presse, le porte parole du gouvernement de la transition, Ousmane Diallo a indiqué selon les propos rapportés par lerenifleur224.com, qu’il serait imprudent de dire qu’aucun membre du gouvernement n’a présenté les condoléances suite au décès de l’ancien chef d’état major de l’armée guinéenne.

« Il n’y a pas eu une déclaration officielle du gouvernement mais dire qu’aucun l’a fait, c’est pas du tout la réalité. Je pense qu’il faut éviter de faire ça et la responsabilité aussi des medias, ce n’est pas de faire la surenchère. Le cas spécifique du général, il était déjà radié de l’armée, donc on a restitué le corps à la famille. S’il y a des doutes, la famille à toute la légitimité d’aller devant les juridictions pour que le doute soit levé. Mais jusqu’à preuve contraire, vous, vous n’êtes pas porte parole de la famille. Vous avez vu ce qui s’est passé à l’enterrement, ceux qui ont des questions, je pense que les juridictions peuvent les aider, c’est mieux que d’entretenir chacun dans son coin des rumeurs. Je pense qu’il faut se calmer par rapport à ça, et laisser la famille gérer en toute responsabilité » a-t-il déclaré.

Cependant, au lendemain de son décès, une décision de l’autorité supérieure interdisait formellement aux membres du gouvernement de commenter ou de regretter son décès, faute de quoi, l’acte serait considéré comme « outrage à l’autorité. »

« Interdiction formelle aux membres du gouvernement, de la présidence, de l’administration ou des FDS de commenter la mort de Sadiba Koulibaly. Toute compassion ou regret de qui que ce soit sur un réseau social ou média sera considéré comme un outrage à l’autorité et puni selon la loi militaire. »

Ibrahima Alhassane Camara, pour Laguinee.info

 

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