dimanche, octobre 6, 2024
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RDC-Justice: Nouveaux rebondissements dans l’affaire de tentative de coup d’État

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Ce vendredi 5 juillet 2024, une nouvelle audience a débuté à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, marquant une étape cruciale dans le procès lié à la tentative de coup d’État récente. Sous les auspices du tribunal militaire de garnison, pas moins de 51 prévenus sont actuellement interrogés dans cette affaire complexe, rapporte actualites.cd.

Selon notre source, l’audience a débuté avec Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, qui a ouvert le bal des interrogatoires. Il a fait savoir au tribunal sa préférence pour une comparution en présence des représentants de l’Ambassade des États-Unis, ce à quoi le juge a répondu fermement en rappelant que l’heure de l’audience était fixée indépendamment de toute autre considération extérieure.

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Lors de la précédente audience, poursuit notre source Youssouf Ezangi, considéré par le ministère public comme un recruteur clé et le bras droit de Christian Malanga, était à la barre. Il a détaillé les événements du 19 mai dernier, notamment le processus de recrutement initié dans la province du Kongo Central. Ézangi a spécifiquement discuté de l’attaque avortée contre la résidence de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe. Selon ses déclarations, l’objectif n’était pas de causer du tort à Kamerhe, mais plutôt de l’associer symboliquement à l’accession au pouvoir de Christian Malanga.

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L’avocat de l’un des prévenus, Me Carlos Ngwapitshi, a quant à lui soulevé plusieurs points de procédure concernant la validité des preuves présentées, notamment la contestation du procès-verbal d’audition de son client. Il a également exigé la restitution du téléphone et de l’ordinateur de son client, actuellement saisis par les autorités de sécurité et utilisés, selon lui, pour envoyer des messages compromettants à son insu. En outre, Me Ngwapitshi a plaidé pour le transfert de son client dans un centre spécialisé pour des soins médicaux, une requête rejetée par le tribunal pour manque de preuves médicales suffisantes.

Le tribunal, confronté à des accusations graves telles que le terrorisme, la détention illégale d’armes et de munitions, la tentative d’assassinat, l’association de malfaiteurs, le meurtre et le financement du terrorisme, a décidé de joindre ces questions au fond de l’affaire en cours. La journée a été marquée par une forte présence d’observateurs locaux souhaitant assister aux développements de ce procès crucial pour la stabilité et la sécurité nationale.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info

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