dimanche, novembre 24, 2024
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Inondations à Conakry :  « J’ai passé la nuit debout, luttant pour mettre mes enfants à l’abri alors que l’eau montait…»

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Les  pluies diluviennes qui se sont abattues sur Conakry, ont provoqué des scènes de désolation dans le quartier de Taouyah, situé dans la commune de Ratoma. Dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 juillet 2024, de nombreuses familles ont été durement touchées par les inondations, obligeant certains résidents à passer la nuit à évacuer l’eau de leurs maisons, d’autres à s’échapper.

Mamadou Camara, l’un des nombreux citoyens de Taouyah affectés par cette catastrophe, a témoigné de la difficulté à protéger sa famille. « J’ai passé la nuit debout, luttant pour mettre mes enfants à l’abri alors que l’eau montait inexorablement dans notre maison, » a déclaré M. Camara, visiblement ému par la situation critique dans laquelle sa famille et ses voisins se trouvaient.

Des avertissements ignorés

Nantenin, une autre résidente de la zone, a révélé les causes sous-jacentes de ces inondations. « Lorsque les Chinois sont venus pour construire cette route secondaire, nous les avons avertis des risques d’inondations si les fossés étaient bloqués. Malheureusement, nos avertissements sont restés sans réponse, et aujourd’hui, nous en payons le prix avec ces inondations dévastatrices, » a-t-elle martelé.

Des dégâts matériels considérables

Les dégâts matériels sont également considérables. Des maisons ont été partiellement submergées, des biens personnels ont été endommagés ou détruits, et les habitants se retrouvent maintenant à nettoyer les débris et à évaluer les pertes. Les jeunes du quartier ont commencé à fournir une assistance d’urgence aux familles touchées, mais beaucoup reste à faire pour réhabiliter cette partie de Taouyah.

Face à cette tragédie, la solidarité des habitants de Taouyah s’est manifestée. Des jeunes du quartier se sont mobilisés pour fournir une assistance d’urgence aux familles touchées. Cependant, les besoins restent immenses et la route vers la réhabilitation s’annonce longue et difficile.

 Barry Diop, pour Laguinee.info

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