dimanche, octobre 6, 2024
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Mali : la CPI lance un mandat d’arrêt international contre Iyad Ag Ghaly

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Ce vendredi 21 juin 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre Iyad Ag Ghaly, un des principaux responsables de la rébellion touarègue et chef de l’une des branches d’Al Qaida dans le Maghreb Islamique (AQMI). Il est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité présumés commis au nord du Mali entre janvier 2012 et janvier 2013, apprend-t-on.

Un leader controversé accusé de crimes graves

Né dans la région de Kidal, de nationalité malienne et membre de la tribu des Ifoghas, M. Ghaly, également connu sous le nom d’« Abou Fadl », est suspecté d’être le chef incontesté d’Ansar Dine. Cette organisation, en coopération avec AQMI, aurait contrôlé Tombouctou au moment des faits.

Les accusations contre Iyad Ag Ghaly sont lourdes. Selon news.un.org, il est soupçonné de crimes de guerre, notamment le meurtre de soldats hors de combat à Aguelhoc, ainsi que de viols, d’esclavage sexuel et d’autres formes de violences sexuelles. La CPI évoque aussi des atteintes à l’intégrité corporelle. Concernant les crimes contre l’humanité, le procureur de la CPI mentionne des faits d’emprisonnement, de privation grave de liberté physique, de persécutions pour motifs religieux et de persécutions sexistes visant des femmes et des jeunes filles. Ces crimes auraient été commis entre janvier 2012 et janvier 2013 à Tombouctou et à Aguelhoc le 24 janvier 2012.

 Une coopération internationale sollicitée

La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale a, à la demande du Procureur, rendu public le mandat d’arrêt à l’encontre d’Iyad Ag Ghaly. Ce mandat d’arrêt avait été initialement délivré sous scellés le 18 juillet 2017. Bien que recherché, M. Ghaly n’est actuellement pas détenu par la CPI.

La CPI affirme qu’Iyad Ag Ghaly serait responsable de ces crimes, soit directement, en les commettant conjointement avec d’autres personnes, soit en les ordonnant ou en les encourageant. Il est également accusé d’avoir apporté son aide, son concours ou toute autre forme d’assistance, ou d’avoir contribué de toute autre manière, en tant que chef militaire.

La Cour a demandé au greffe de préparer une demande de coopération pour l’arrestation et la remise du suspect, à adresser aux autorités compétentes de tout État pertinent et/ou à toute autre autorité compétente. La communauté internationale attend désormais de voir comment cette affaire évoluera et si Iyad Ag Ghaly sera finalement traduit en justice pour répondre de ses actes présumés.

Laguinee.info

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